Opéra unique de Gioni David Parra, Granito del Volga et feuille d'or sur acrylique bleu outremer sur carton tendu.

Cadre de sculpture XXVI (Portail)
Anno 2024
Dimensions en cm : 63 x 48

Oeuvre accompagnée d'une authentification sur photo du Maître et d'un certificat de notre galerie.


Né à Pise en 1962, Gioni David Parra vit à Viareggio et travaille à Pietrasanta.
Peintre et sculpteur, il a axé ses recherches sur le travail de la pierre, privilégiant des matériaux tels que le granit, l'onyx, le quartzite, le travertin et surtout le marbre.

Parra est connu pour ses recherches incessantes, alimentées par son amour de l’étude et du design, et pour sa capacité à créer des visions nouvelles et uniques.
Ses œuvres emblématiques incluent des groupes tels que Bladelight, Nocube, Matter Conceptual, Stone Textures et Matter Spirit, toujours uniques et jamais sérielles.

La recherche artistique de Gioni David Parra explore les principes spirituels qui relient la matière et la lumière.
Ses œuvres, que l'artiste définit comme bladelight, ou « lames de lumière », partent de la pierre, principalement du marbre, pour donner vie à des éléments sculpturaux énigmatiques qui, avec leurs formes claires, semblent diviser l'espace et le temps.
Gioni David Parra se concentre sur la Matière et la Lumière, analysées au fil de nombreuses années d'études. On retrouve chez lui un véritable amour du travail et de l'acte préparatoire, qui se manifeste dans ses techniques mixtes et est rassemblé dans la série « Projets ».
Ses recherches inlassables puisent dans l’inconnu de nouveaux équilibres existentiels et spirituels possibles, jusque dans sa sculpture puissante et décisive.
Il est reconnu internationalement comme le « Guerrier de la Matière » précisément en référence à ses Bladelight, lames de lumière.

Il choisit de travailler la partie la plus légère de ses marbres (le marbre blanc est son matériau de prédilection, travaillé à Pietrasanta à l'ombre des Alpes Apuanes) et des granits qui viennent du monde entier et dont il est expert, à savoir la dalle.
Ainsi naquirent des épées acérées que Parra puisa dans la tradition antique, notamment dans le Saint Paul du Masaccio toscan. Cette épée, entre les mains d'un homme de foi, perdit son caractère offensif et devint pour l'artiste une arme de pensée et de foi.

Le caractère sacré de ses œuvres transparaît dans Matterspirit, où les notions de plénitude et de rupture s'articulent linéairement, tel un parcours de vie. À un moment donné, un élément scindé apparaît, une fracture qui, apaisée par la feuille d'or, se perpétue ensuite dans la plénitude de l'élément suivant. La fracture n'est jamais définitive, elle ne marque jamais la fin du parcours ; ce n'est pas une mort, mais une expérience qui, aussi négative soit-elle, parvient à retrouver sa plénitude.

Parra retire ensuite la pierre du piédestal, bouleversant la tradition et réussissant à retirer corps et poids au marbre pour conférer spiritualité et légèreté à ses œuvres.
L'utilisation de la feuille d'or trouve son origine dans l'étude des fonds d'or toscans des XIVe et XVe siècles à la Renaissance. Il en élimine le caractère décoratif classique et en fait le matériau même, le thème des moments cruciaux de sa sculpture.

Les Bladelights prennent forme, devenant une sculpture unique, ou bien ils se déconstruisent et se libèrent, devenant un théâtre où les lames se déplacent, créant des scénographies et des chorégraphies en constante évolution.
L'ensemble est présent ainsi que la partie brisée, et c'est précisément sur cette dernière qu'est posée la feuille d'or.
Là où il y a apparemment une fracture, là où à première vue il ne pouvait y avoir que laideur et mal, arrive la plus grande beauté et lumière, qui appelle, réunit et trouve son unité, se renforçant.

On perçoit une forte impulsion existentialiste liée aux expériences humaines, où parfois derrière les échecs et les traumatismes se cachent la croissance personnelle et l’épanouissement personnel futur.
Même dans le NoCube, le NonCubi, il y a des coupes libres qui minent leur perfection géométrique pour souligner au contraire tous les passages analytiques décisifs de ce qu'est la pratique de faire de la sculpture et d'être sculpteur.
Souvent, la matière première est récupérée, puis poncée et finie avec un brillant extrême. On trouve également des feuilles d'or dans les fissures et les incisions du NoCube.

La sculpture de Parra représente un combat corps à corps constant, énergique et vital, où l'intelligence de ses mains opère dans les points faibles de la matière, entre fractures et fissures, là où tout semblerait perdu, il reconstruit et trouve une nouvelle dimension pleine de vie.

Son exposition personnelle, "Gioni David Parra, New Trajectories of the Sublime", organisée par Guicciardo Sassoli de' Bianchi Strozzi et Lisa Parra, sera présentée au Loggiato di San Bartolomeo (Palerme, Italie) du 14 mars au 12 avril 2025.
Les œuvres emblématiques du sculpteur, auxquelles des expositions muséales et institutionnelles ont été consacrées, seront exposées au public.


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