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Auguste Herbin (1882-1960) - Paysage
€ 60.000,00
00sinds 30 apr. '25, 14:49
Beschrijving
Auguste Herbin (1882-1960)
Paysage, 1911
Huile sur toile
45,7 x 54,4 cm
Signé 'herbin' (en bas à droite)
r
Provenance:
Collection privée depuis 1993.
Enchères, Drouot-Richelieu, Paris, 21 avril 2000, lot 38.
Collection Nick Scheeres, Pays-Bas.
Acquis là-bas auprès de l'ancien propriétaire en 2006.
Bonhams, 28 février 2019, lot 46.
r
Littérature:
Geneviève Claisse, Herbin : Catalogue raisonné de l'œuvre peinte, Lausanne 1993, n° 232 (illustré à la page 320).
Anatole Jakovsky, Auguste Herbin, Paris 1933.
r
Exposition:
Paris, Galerie Clovis Sagot, Auguste Herbin, mars 1914, no 12.
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L'artiste français Auguste Herbin a joué un rôle essentiel dans les mouvements artistiques du début du XXe siècle. Sa carrière artistique a traversé l'Impressionnisme et le Post-Impressionnisme, le Fauvisme et le Cubisme, avant de poursuivre une œuvre plus géométrique et structurée à travers le Constructivisme, le Purisme et l'Orphisme. Finalement, en tant que pionnier de l'art abstrait, il a proclamé la finalité architecturale de la peinture. L'œuvre présente, Paysage, est un exemple remarquable de ses intérêts et de son style en évolution, où l'on perçoit simultanément l'influence colorée du Fauvisme et la structure modulaire d'un paysage cubiste.
r
Né en 1882 à Quiévy, près de la frontière belge, Herbin n'a pas bénéficié de l'éducation bourgeoise dont jouissaient beaucoup de ses contemporains. Alors que ses parents travaillaient dans une fabrique textile, il s'occupait de ses deux frères et sœurs. À l'âge de douze ans, Herbin quitta l'école et travailla dans un bureau de huissier, tout en passant ses nuits à suivre des cours municipaux de dessin. Lors de ces cours du soir, Herbin montra un talent remarquable pour le dessin ; il apprit les techniques de dessin et de peinture à main levée. Cette compétence lui valut rapidement une bourse à l'École des Beaux-Arts de Lille (1899–1901), où la maîtrise de Herbin des techniques de peinture post-impressionniste devint évidente, parallèlement à sa représentation méticuleuse de l'eau et du ciel, rappelant la Renaissance flamande.
r
Le déménagement d'Herbin à Paris vers 1902 a marqué un moment véritablement crucial dans sa carrière. Après plusieurs années de peinture en isolation et d'immersion dans des mouvements d'avant-garde, son travail a commencé à évoluer vers un style fauve. Lors de son séjour en Corse en 1907, cela est devenu particulièrement évident ; ses pinceaux et ses toiles de cette période sont remplis de couleurs extravagantes et d'expressions, montrant clairement l'influence des importantes rétrospectives de Van Gogh, Gauguin et Seurat, dont Herbin s'est inspiré lors de son séjour dans la capitale du pays. Il est raisonnable de penser qu'aucune exposition n'a eu une influence plus grande sur Herbin que la rétrospective de Paul Cézanne au Salon d'Automne de 1907. C'était une exposition qui poussait les jeunes artistes dans des directions radicales, où ils allaient par la suite révéler et explorer le Modernisme. En conséquence, l'intérêt d'Herbin pour le Cubisme a été éveillé et il a commencé à expérimenter. En 1909, il a emménagé dans les studios du Bateau-Lavoir, fréquentés par Picasso, Braque et Gris, et s'est plongé dans la naissance du Cubisme et du Cubisme synthétique, passant beaucoup de son temps avec ces trois artistes. Cependant, le style cubiste d'Herbin est resté unique — il a conservé la vivacité de ses paysages fauves lumineux et puissants, choisissant plutôt de fusionner la couleur avec la palette plus sombre qui dominait les premières œuvres cubistes. De plus, ses formes ont conservé leur précision, devenant aplaties et géométrisées plutôt que entièrement déconstruites. Cette approche inventive du paysage cubiste a créé certaines de ses œuvres les plus dynamiques et l'a confirmé comme un pionnier du Cubisme.
r
Le présent travail est un exemple clé de l'influence qu'Herbin a tirée de ces moments fondamentaux de l'histoire de l'art. On peut clairement voir la forme structurée qu'il a choisie, avec la toile coupée en deux de gauche à droite par la route droite, et la multitude de composants rayonnant à partir de cette construction centrale. En observant la rangée d'arbres bordant le bord de la route, menant le spectateur au loin, on se rappelle immédiatement la modulation qui est devenue une caractéristique si déterminante de la méthode de Cézanne. Cependant, de sa propre façon structurée unique, Herbin a choisi de construire l'arbre avec des lignes solides, qui ondulent à travers la cime des arbres sous forme de chevrons, s'éloignant de l'imagerie plus sauvage et naturaliste que Cézanne aurait utilisée. On est également tenté de faire une comparaison entre le coin supérieur droit du ciel et le distant Mont Sainte-Victoire, dont le sommet enneigé repose sur une pente bleu-gris—peut-être un hommage à l'une de ses grandes inspirations. Comme l'a noté Anatole Jakovski : « Les arbres eux-mêmes, leurs feuillages luxuriants, forment d'étranges dessins magnétiques, des vagues concentriques de couleurs qui deviennent clairement plus brillantes, encore plus puissantes, obéissant uniquement à leurs propres rythmes, dictés et découverts par Herbin... Ainsi, son art évolue sans cesse vers la géométrie intégrale, vers la vérité absolue, avec puissance et énergie » (A. Jakovsky, Paris 1933, p. 16).
Paysage, 1911
Huile sur toile
45,7 x 54,4 cm
Signé 'herbin' (en bas à droite)
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Provenance:
Collection privée depuis 1993.
Enchères, Drouot-Richelieu, Paris, 21 avril 2000, lot 38.
Collection Nick Scheeres, Pays-Bas.
Acquis là-bas auprès de l'ancien propriétaire en 2006.
Bonhams, 28 février 2019, lot 46.
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Littérature:
Geneviève Claisse, Herbin : Catalogue raisonné de l'œuvre peinte, Lausanne 1993, n° 232 (illustré à la page 320).
Anatole Jakovsky, Auguste Herbin, Paris 1933.
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Exposition:
Paris, Galerie Clovis Sagot, Auguste Herbin, mars 1914, no 12.
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L'artiste français Auguste Herbin a joué un rôle essentiel dans les mouvements artistiques du début du XXe siècle. Sa carrière artistique a traversé l'Impressionnisme et le Post-Impressionnisme, le Fauvisme et le Cubisme, avant de poursuivre une œuvre plus géométrique et structurée à travers le Constructivisme, le Purisme et l'Orphisme. Finalement, en tant que pionnier de l'art abstrait, il a proclamé la finalité architecturale de la peinture. L'œuvre présente, Paysage, est un exemple remarquable de ses intérêts et de son style en évolution, où l'on perçoit simultanément l'influence colorée du Fauvisme et la structure modulaire d'un paysage cubiste.
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Né en 1882 à Quiévy, près de la frontière belge, Herbin n'a pas bénéficié de l'éducation bourgeoise dont jouissaient beaucoup de ses contemporains. Alors que ses parents travaillaient dans une fabrique textile, il s'occupait de ses deux frères et sœurs. À l'âge de douze ans, Herbin quitta l'école et travailla dans un bureau de huissier, tout en passant ses nuits à suivre des cours municipaux de dessin. Lors de ces cours du soir, Herbin montra un talent remarquable pour le dessin ; il apprit les techniques de dessin et de peinture à main levée. Cette compétence lui valut rapidement une bourse à l'École des Beaux-Arts de Lille (1899–1901), où la maîtrise de Herbin des techniques de peinture post-impressionniste devint évidente, parallèlement à sa représentation méticuleuse de l'eau et du ciel, rappelant la Renaissance flamande.
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Le déménagement d'Herbin à Paris vers 1902 a marqué un moment véritablement crucial dans sa carrière. Après plusieurs années de peinture en isolation et d'immersion dans des mouvements d'avant-garde, son travail a commencé à évoluer vers un style fauve. Lors de son séjour en Corse en 1907, cela est devenu particulièrement évident ; ses pinceaux et ses toiles de cette période sont remplis de couleurs extravagantes et d'expressions, montrant clairement l'influence des importantes rétrospectives de Van Gogh, Gauguin et Seurat, dont Herbin s'est inspiré lors de son séjour dans la capitale du pays. Il est raisonnable de penser qu'aucune exposition n'a eu une influence plus grande sur Herbin que la rétrospective de Paul Cézanne au Salon d'Automne de 1907. C'était une exposition qui poussait les jeunes artistes dans des directions radicales, où ils allaient par la suite révéler et explorer le Modernisme. En conséquence, l'intérêt d'Herbin pour le Cubisme a été éveillé et il a commencé à expérimenter. En 1909, il a emménagé dans les studios du Bateau-Lavoir, fréquentés par Picasso, Braque et Gris, et s'est plongé dans la naissance du Cubisme et du Cubisme synthétique, passant beaucoup de son temps avec ces trois artistes. Cependant, le style cubiste d'Herbin est resté unique — il a conservé la vivacité de ses paysages fauves lumineux et puissants, choisissant plutôt de fusionner la couleur avec la palette plus sombre qui dominait les premières œuvres cubistes. De plus, ses formes ont conservé leur précision, devenant aplaties et géométrisées plutôt que entièrement déconstruites. Cette approche inventive du paysage cubiste a créé certaines de ses œuvres les plus dynamiques et l'a confirmé comme un pionnier du Cubisme.
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Le présent travail est un exemple clé de l'influence qu'Herbin a tirée de ces moments fondamentaux de l'histoire de l'art. On peut clairement voir la forme structurée qu'il a choisie, avec la toile coupée en deux de gauche à droite par la route droite, et la multitude de composants rayonnant à partir de cette construction centrale. En observant la rangée d'arbres bordant le bord de la route, menant le spectateur au loin, on se rappelle immédiatement la modulation qui est devenue une caractéristique si déterminante de la méthode de Cézanne. Cependant, de sa propre façon structurée unique, Herbin a choisi de construire l'arbre avec des lignes solides, qui ondulent à travers la cime des arbres sous forme de chevrons, s'éloignant de l'imagerie plus sauvage et naturaliste que Cézanne aurait utilisée. On est également tenté de faire une comparaison entre le coin supérieur droit du ciel et le distant Mont Sainte-Victoire, dont le sommet enneigé repose sur une pente bleu-gris—peut-être un hommage à l'une de ses grandes inspirations. Comme l'a noté Anatole Jakovski : « Les arbres eux-mêmes, leurs feuillages luxuriants, forment d'étranges dessins magnétiques, des vagues concentriques de couleurs qui deviennent clairement plus brillantes, encore plus puissantes, obéissant uniquement à leurs propres rythmes, dictés et découverts par Herbin... Ainsi, son art évolue sans cesse vers la géométrie intégrale, vers la vérité absolue, avec puissance et énergie » (A. Jakovsky, Paris 1933, p. 16).
Zoekertjesnummer: a149582967
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