Yaouré - Côte dIvoire (Sans Prix de Réserve)

Un masque Yaoure, Côte d'Ivoire, région de Yamoussoukro. Certificat d'origine et de provenance. Incl. support.

Les masques Yaure sont liés à des associations masculines organisant des funérailles pour honorer le pouvoir spirituel du défunt. Les masques ne sortent pour une seule occasion, la mort, cette perturbation de l'ordre qui doit être restaurée. Alain-Michel Boyer les compare à des « formes dynamiques situées au point d’articulation de la vie et de la mort ». Le masque Lomana, accompagné d'incantations, danse en effleurant le corps du défunt, le transformant rituellement en ancêtre censé aider et protéger ses descendants. Les masques sont considérés parmi le peuple Yaure comme des objets très puissants et dangereux. Les femmes n'ont pas le droit de voir les masques et il est impossible pour les hommes de s'en approcher en dehors du contexte rituel ; de plus, ils sont soumis à de nombreuses prohibitions, sexuelles, chorégraphiques et esthétiques.

Les Yohouré de Côte d’Ivoire. Faire danser les dieux, Lausanne, Ides et Calendes, 2016. Traduction américaine de Jane Todd, The Yaure of Côte d’Ivoire, Make the Gods Dance, Genève-Cap Town, Fondation Culturelle Musée Barbier-Mueller, 2016.

Arts de la Côte d’Ivoire. Autour des Yohouré, Genève, Musée Barbier-Mueller, 2016., avec deux longues cornes différentes.

Littérature : Susan M. Vogel : Baule : art africain vue par l'Occident, 1997, p. 169 (169-187) ; Bernard de Grunne : Sur le style Baule et ses maîtres. Dans : Eberhard Fischer / Lorenz Homberger : Maîtres africains. Art de la Côte d'Ivoire, Zurüch 2014, p. 81-106 ; Alain-Michel Boyer : Baule. Visions de l'Afrique, Milan 2008.

Hauteur : 50 cm sans support.