Montegrappa - LAST Manager - Navy Blue (ITMAN3IB_3) - Stylo€ 1,00
Beschrijving
torse masculin
Antique romain, 1er - 3e siècle après J.-C.
Marbre.
23 cm de hauteur.
Bonne condition, sans restauration.
PROVENANCE :
Collection privée, Royaume-Uni, formée dans les années 1980 et 1990.
Collection privée, Suisse, acquise par héritage, jusqu'en 2024.
DESCRIPTION :
Fragment du torse d'une petite sculpture en marbre représentant un homme nu, athlétique et musclé, en position de contrapposto retenue, son poids corporel reposant sur sa jambe droite tandis que sa jambe gauche est avancée, légèrement pliée au genou. En conséquence, sa poitrine se soulève et sa hanche droite est légèrement levée, formant une diagonale opposée à celle définie par sa poitrine, avec son épaule gauche au-dessus de sa droite. Cette légère inclinaison du corps vers la droite indique que la sculpture devait à l'origine bénéficier d'un certain type de support structurel, probablement intégré à la composition. Sur le côté gauche, en revanche, subsistent des vestiges d'un élément vertical qui aurait encadré la figure, probablement une chlamyde suspendue de son épaule gauche à la manière du Hermès Cryophore de Naucidès (fig. 1). La frontalité rigoureuse de la sculpture révèle sa dépendance aux modèles grecs du fin classicisme, tout comme le mouvement serpentin contrôlé de la silhouette et, surtout, le modelé de l'anatomie, délicatement travaillé dans son idéalisé, loin à la fois de l'expressivité hellénistique et du réalisme romain.
Les modèles de la Grèce antique étaient une source constante d'inspiration dans l'art romain, notamment pour la représentation des divinités, des héros et des empereurs divinisés. Les sculptures grecques des Ve et IVe siècles avant J.-C. étaient constamment reproduites sous différents formats et matériaux, ainsi que interprétées, modifiées et adaptées à de nouveaux thèmes. Dans le cas de ce torse, on peut trouver un précédent clair dans l'Apoxyoménos de Lysippe (fig. 2), bien que avec une composition inversée par miroir et une anatomie quelque peu plus élancée et jeune, ainsi que dans le Diadumène de Polyclète (fig. 3), qui partage avec l'œuvre étudiée à la fois la posture et la manière dont il travaille les muscles abdominaux et le diaphragme.
Les athlètes de Polyclète, le Discobole de Myron et l'Apoxyomène de Lysippe étaient considérés, durant la période de l'Empire romain, comme des épitomés de l'art sculptural. Ces grandes œuvres représentaient l'idéal physique du viriliter puer et du molliter iuvenis, respectivement, le garçon à l'aspect viril et le garçon à l'aspect délicat, des définitions qui incarnaient pour les Romains l'ensemble du spectre de la jeunesse athlétique. Des œuvres qui reproduisaient ou imitaient de manière lâche des prototypes grecs antiques, bien connus du public romain, constituaient un groupe important au sein de la sculpture romaine, peuplaient les espaces publics de la ville ainsi que les jardins des citoyens de haut rang. Ces images de dieux et de héros inspirées des modèles grecs n’étaient pas, cependant, de simples copies historiques, mais servaient à incarner les valeurs, les goûts et les intérêts propres à la civilisation romaine. Le public romain n’aurait donc pas jugé ces œuvres selon leur fidélité à l’original, mais selon leur pertinence par rapport au message qu’elles étaient destinées à transmettre. Ainsi, tandis que l’original grec sur lequel la sculpture étudiée est basée pourrait représenter un athlète victorieux, l’artiste romain aurait appliqué le modèle à l’incarnation d’un personnage mythologique, un parangon de virilité en raison de sa musculature accentuée, bien que indubitablement jeune dans sa stylisation. En ce sens, la différence avec d’autres exemples similaires conservés est évidente, comme un torse de New York identifié à Hyacinthe ou Narcisse en raison de la délicatesse de ses formes et de l’introspection de sa position (fig. 4). Ici, cependant, le corps est étendu, se révélant dans toute sa plénitude, avec l’attitude confiante mais fière d’un héros ou d’un dieu (fig. 5).
PARALLÈLES
Fig. 1 Hermès Cryophoros. Copie romaine du IIe siècle après J.-C. d'une originale grecque du dernier quart du Ve siècle av. J.-C., attribuée à Naucidès. Marbre pentélique, 180 cm de haut. Musée archéologique national d'Athènes, inv. 243.
Fig. 2 Apoxyomène de Lysippe. Copie romaine du Ier siècle après J.-C. d'une œuvre originale grecque en bronze datant d'environ 320 av. J.-C. Marbre, hauteur de 205 cm. Museo Pio Clementino, Musées du Vatican, inv. 1185.
Fig. 3 Diadémène de Polyclète. Copie romaine de la première moitié du Ier siècle après J.-C., d'après une originelle grecque en bronze du Ier siècle avant notre ère. Marbre, 170 cm de haut. Musée du Louvre, Paris, inv. Cp 6595 ; Ma 1027.2.
Fig. 4 Torse d'un jeune homme. Copie romaine d'un original grec en bronze du fin du ve siècle av. J.-C. Marbre, hauteur 53,4 cm. Metropolitan Museum, New York, inv. 57.60.
Fig. 5 Torse d'Hermès. Copie romaine du Ier siècle après J.-C. d'une œuvre grecque du V siècle av. J.-C. Marbre, 97 cm de haut. Liebieghaus, Francfort-sur-le-Main, inv. 77.
Remarques :
La pièce comprend un certificat d'authenticité.
La pièce inclut une licence d'exportation espagnole.
Le vendeur garantit qu'il a acquis cette pièce conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
Cabinet exclusif de curiosités
Antique romain, 1er - 3e siècle après J.-C.
Marbre.
23 cm de hauteur.
Bonne condition, sans restauration.
PROVENANCE :
Collection privée, Royaume-Uni, formée dans les années 1980 et 1990.
Collection privée, Suisse, acquise par héritage, jusqu'en 2024.
DESCRIPTION :
Fragment du torse d'une petite sculpture en marbre représentant un homme nu, athlétique et musclé, en position de contrapposto retenue, son poids corporel reposant sur sa jambe droite tandis que sa jambe gauche est avancée, légèrement pliée au genou. En conséquence, sa poitrine se soulève et sa hanche droite est légèrement levée, formant une diagonale opposée à celle définie par sa poitrine, avec son épaule gauche au-dessus de sa droite. Cette légère inclinaison du corps vers la droite indique que la sculpture devait à l'origine bénéficier d'un certain type de support structurel, probablement intégré à la composition. Sur le côté gauche, en revanche, subsistent des vestiges d'un élément vertical qui aurait encadré la figure, probablement une chlamyde suspendue de son épaule gauche à la manière du Hermès Cryophore de Naucidès (fig. 1). La frontalité rigoureuse de la sculpture révèle sa dépendance aux modèles grecs du fin classicisme, tout comme le mouvement serpentin contrôlé de la silhouette et, surtout, le modelé de l'anatomie, délicatement travaillé dans son idéalisé, loin à la fois de l'expressivité hellénistique et du réalisme romain.
Les modèles de la Grèce antique étaient une source constante d'inspiration dans l'art romain, notamment pour la représentation des divinités, des héros et des empereurs divinisés. Les sculptures grecques des Ve et IVe siècles avant J.-C. étaient constamment reproduites sous différents formats et matériaux, ainsi que interprétées, modifiées et adaptées à de nouveaux thèmes. Dans le cas de ce torse, on peut trouver un précédent clair dans l'Apoxyoménos de Lysippe (fig. 2), bien que avec une composition inversée par miroir et une anatomie quelque peu plus élancée et jeune, ainsi que dans le Diadumène de Polyclète (fig. 3), qui partage avec l'œuvre étudiée à la fois la posture et la manière dont il travaille les muscles abdominaux et le diaphragme.
Les athlètes de Polyclète, le Discobole de Myron et l'Apoxyomène de Lysippe étaient considérés, durant la période de l'Empire romain, comme des épitomés de l'art sculptural. Ces grandes œuvres représentaient l'idéal physique du viriliter puer et du molliter iuvenis, respectivement, le garçon à l'aspect viril et le garçon à l'aspect délicat, des définitions qui incarnaient pour les Romains l'ensemble du spectre de la jeunesse athlétique. Des œuvres qui reproduisaient ou imitaient de manière lâche des prototypes grecs antiques, bien connus du public romain, constituaient un groupe important au sein de la sculpture romaine, peuplaient les espaces publics de la ville ainsi que les jardins des citoyens de haut rang. Ces images de dieux et de héros inspirées des modèles grecs n’étaient pas, cependant, de simples copies historiques, mais servaient à incarner les valeurs, les goûts et les intérêts propres à la civilisation romaine. Le public romain n’aurait donc pas jugé ces œuvres selon leur fidélité à l’original, mais selon leur pertinence par rapport au message qu’elles étaient destinées à transmettre. Ainsi, tandis que l’original grec sur lequel la sculpture étudiée est basée pourrait représenter un athlète victorieux, l’artiste romain aurait appliqué le modèle à l’incarnation d’un personnage mythologique, un parangon de virilité en raison de sa musculature accentuée, bien que indubitablement jeune dans sa stylisation. En ce sens, la différence avec d’autres exemples similaires conservés est évidente, comme un torse de New York identifié à Hyacinthe ou Narcisse en raison de la délicatesse de ses formes et de l’introspection de sa position (fig. 4). Ici, cependant, le corps est étendu, se révélant dans toute sa plénitude, avec l’attitude confiante mais fière d’un héros ou d’un dieu (fig. 5).
PARALLÈLES
Fig. 1 Hermès Cryophoros. Copie romaine du IIe siècle après J.-C. d'une originale grecque du dernier quart du Ve siècle av. J.-C., attribuée à Naucidès. Marbre pentélique, 180 cm de haut. Musée archéologique national d'Athènes, inv. 243.
Fig. 2 Apoxyomène de Lysippe. Copie romaine du Ier siècle après J.-C. d'une œuvre originale grecque en bronze datant d'environ 320 av. J.-C. Marbre, hauteur de 205 cm. Museo Pio Clementino, Musées du Vatican, inv. 1185.
Fig. 3 Diadémène de Polyclète. Copie romaine de la première moitié du Ier siècle après J.-C., d'après une originelle grecque en bronze du Ier siècle avant notre ère. Marbre, 170 cm de haut. Musée du Louvre, Paris, inv. Cp 6595 ; Ma 1027.2.
Fig. 4 Torse d'un jeune homme. Copie romaine d'un original grec en bronze du fin du ve siècle av. J.-C. Marbre, hauteur 53,4 cm. Metropolitan Museum, New York, inv. 57.60.
Fig. 5 Torse d'Hermès. Copie romaine du Ier siècle après J.-C. d'une œuvre grecque du V siècle av. J.-C. Marbre, 97 cm de haut. Liebieghaus, Francfort-sur-le-Main, inv. 77.
Remarques :
La pièce comprend un certificat d'authenticité.
La pièce inclut une licence d'exportation espagnole.
Le vendeur garantit qu'il a acquis cette pièce conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
Cabinet exclusif de curiosités
Zoekertjesnummer: a15322945500sinds 15 aug. '25, 05:08
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