Coclé, Panama Terre cuite Grand pot décoré publié, hauteur

Grande jarre décorée avec des visages de poissons

PUBLIÉ - BELLES COULEURS -

Coclé, Panama, 800 - 1200 apr. J.-C.

Terre cuite et pigments

Hauteur de 29,5 cm et diamètre de 33,5 cm.

Provenance:
Collection privée, France.
Loudmer Commissaires Priseurs S.C.P., Collection d'Art précolombien d'un amateur. Paris Drouot, 18 mars 1995. Lot 182.
Collection privée, J. R. (1928 - 2013) Barcelone, formée depuis 1950 jusqu'en 2000. Ensuite par descendance.

PUBLIÉ :
Catalogue ; Loudmer Commissaires-Priseurs S.C.P., Collection d'Art Précolombien d'un Amateur. Paris Drouot, 18 mars 1995. Lot 182.

État : Bon, intact, avec seulement une perte partielle de la décoration peinte à certains endroits, voir les photos.

Documents : avec licence d'exportation espagnole.

Cette culture a émergé dans ce qui est aujourd'hui la province de Coclé au Panama, près de la rivière Santa Marta. La région est chaude et humide, avec des saisons clairement différenciées. Son paysage comprend des vallées adaptées à l'agriculture ainsi que des rivières et des forêts. Elle est habitée par une grande variété de faune, notamment des cerfs, des jaguars, des pécaris, des coatis, des tatouirs et des reptiles tels que des serpents et des tortues, en particulier près de la côte.

L'art de Coclé est représentatif des styles polychromatiques panaméens, dans lesquels des pigments sont cuits sur des artefacts pour leur donner une variété de couleurs telles que blanc, noir, marron, rouge foncé, rouge clair et violet, parfois tous dans une seule pièce. Ils peignaient des motifs zoomorphes et stylisés sur leurs pièces en céramique, et leurs vases comprenaient de petits bols, des gobelets allongés, des carafes et des assiettes avec des bases en anneau ou en piédestal. Certains vases de Coclé sont décorés d'images de tortues, d'oiseaux et de serpents—parfois des serpents avec des plumes—tandis que d'autres incluent des effigies avec des visages, des dos bossus et des masques. D'autres objets fréquemment trouvés incluent des maracas en céramique. Une autre caractéristique du style décoratif de Coclé est l'utilisation de pigment noir sur blanc, avec des motifs en forme des lettres Y, V ou T près des bords des vases. Dans les pièces cérémoniales, ces formes sont appliquées en rouge. Une autre conception unique dans cette tradition céramique est la dite Ala de Coclé, l'Aile de Coclé. Sur le site d'El Caño, plusieurs statues de pierre à colonnes, couvertes de motifs zoomorphes, ont été trouvées, ainsi que certaines avec des motifs anthropomorphes en relief. Le site a été interprété comme un temple, car il comporte également un autel central également décoré de formes zoomorphes.

D'autres artefacts en pierre souvent attribués à la culture Coclé comprennent des pierres à moudre le maïs gravées de figures zoomorphes, généralement félines et parfois très grandes. Ces pierres reposent sur quatre pattes, et leur artisanat finement travaillé suggère qu'elles n'étaient pas destinées à un usage domestique. Certaines ont été trouvées avec des pierres à moudre cylindriques très polies. D'autres moulins attribués à la culture Coclé arborent des motifs zoomorphes sur leurs poignées, réalisés en pierres semi-précieuses. Ces outils ont pu servir à broyer des pigments ou d'autres substances utilisées dans des rituels. Le peuple Coclé fabriquait également des boucles d'oreilles en agate et en serpentine, et utilisait du quartz grossier pour fabriquer des perles qui étaient intégrées dans des artefacts en or. Les pièces en or associées à cette culture affichent des styles locaux et des motifs liés aux chefs régionaux.

L'un des sites les plus importants de Coclé est Conte, un cimetière utilisé par cette culture lors de sa deuxième phase d'occupation. Certains tombeaux du site sont uniques, contenant plusieurs corps. À l'intérieur de chacun de ces tombeaux se trouvent les restes d'une personne de haut rang ou d'un chef, accompagnés d'une grande quantité de sépultures en or ; avec cette personne se trouvent deux guerriers, des chefs subordonnés ou d'autres individus de rang, accompagnés de plaques en or ; ainsi que jusqu'à huit serviteurs ou esclaves, tous adultes et masculins, accompagnés d'artefacts de moindre valeur. Les individus accompagnants pourraient avoir été sacrifiés après la mort d'un leader, une pratique observée par les Espagnols qui sont arrivés dans la région au XVIe siècle. Certains chroniques espagnoles rapportent que lorsque un cacique mourait, ses serviteurs et membres de sa famille l'accompagnaient à la tombe, ainsi que toutes ses femmes qui souhaitaient le faire.


Remarques :
- La pièce comprend un certificat d'authenticité.
Le document inclut la licence d'exportation espagnole (Passeport pour l'Union européenne). PAS LES TAXES.
- Conformément à la législation espagnole, les articles envoyés hors de l'Union européenne sont soumis à des taxes d'exportation et seront ajoutés à la facture, aux frais de l'acheteur. Ces frais d'exportation sont fixés sur le prix final de l'enchère et le taux de taxe n'est pas appliqué directement sur la valeur totale de l'article à exporter, mais plutôt sur les différents pourcentages par sections :
Jusqu'à 6 000 euros : 5%.
De 6 001 à 60 000 euros : 10 %.
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- Le vendeur garantit qu'il a acquis cette œuvre conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
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