Lando Norris - 2025 - Casque réplique€ 1.500,00
Romain antique Marbre Important torse de Ganymède. IIe
00sinds 18 jul. '25, 05:05
€ 2.000,00
Beschrijving
Joli torse de Ganymède
grande sculpture
CULTURE : Empire romain
2e siècle apr. J.-C.
MATÉRIAU : Marbre
DIMENSIONS : 47cm de hauteur, et 50cm avec le support.
PROVENANCE :
Collection privée, M. Firmin - Didot, XIXe siècle.
Mis aux enchères chez Jean Loiseau Alain Schmitz, Saint Germain en Laye, le 8 mars 1981, lot 187.
Collection privée, Marquis du G., Château de Terraube, France.
Collection privée, Genève, Suisse.
Bon état de conservation, sans restaurations. Il présente une patine superficielle aux tons brun-rouge du marbre.
Torse appartenant à une sculpture complète du héros divin Ganymède. Il est sculpté dans un seul bloc de marbre. Peut-être, compte tenu de ses dimensions, s'agirait-il d'une sculpture privée, décorant un jardin, bien qu'il puisse aussi s'agir d'une sculpture publique.
En tant qu'amante de Zeus, le dieu suprême de l'Olympe, son histoire mythique était souvent représentée par des peintres de vases à Athènes, ce qui convenait parfaitement aux symposiums exclusivement masculins ou aux banquets formels. Vers 350 av. J.-C., le sculpteur athénien Leochares, qui a travaillé avec Scopas sur le mausolée d'Halicarnasse, a sculpté un groupe en bronze de Ganymède et de l'aigle, une œuvre extraordinaire par sa composition ingénieuse, qui ose audacieusement s'aventurer au bord du permissible selon les lois de la sculpture, et aussi par son traitement charmant du jeune homme volant dans les airs. Cette sculpture est apparemment imitée par un groupe en marbre bien connu du Vatican (fig. 1), à l'échelle moitié naturelle. De tels exploits hellénistiques qui défient la gravité ont influencé les arts du Baroque.
L'attribution de cette sculpture sans tête à Ganymède est due à la conservation, sur le côté de sa cuisse droite, des deux griffes de l'aigle qui le retiendra pour l'emmener jusqu'à l'Olympe. À côté d'elles, il y a une cavité parfaitement sculptée en forme de rectangle, accompagnée de deux petits trous circulaires, qui ne sont rien d'autre que des points d'ancrage pour d'autres parties de la sculpture, également taillées dans du marbre mais séparées, une ressource très courante dans la statuaire classique. Dans ce cas, l'aigle, dont la complexité anatomique ferait que, si ses ailes étaient déployées, l'artiste réaliserait cet ensemble sculptural en utilisant différents blocs de marbre, au moins un pour la figure et un pour l'oiseau. Le musée du Prado conserve un ensemble dans lequel les griffes retiennent la taille du héros (fig. 2), une position similaire à ce torse, bien que cela ne corresponde pas à la même composition, puisqu'il est présenté sur une étagère.
La figure nue est supportée par l'avant-bras gauche, où un manteau est enroulé autour d'elle, avec des plis accentués, qui passe par la partie inférieure du dos et des jambes jusqu'à s'appuyer et descendre à travers la jambe droite. Il est à noter l'aspect juvénile du corps, sans développement comme celui d'un adulte. Le détail et la finesse de la sculpture sont correctement réalisés de face, le dos, comme dans la plupart des statues, étant sculpté de manière plus simple et sans le même degré de polissage, ce qui indique qu'elle aurait été conçue pour être vue de face, placée dans une niche ou devant un mur.
Dans la mythologie grecque, Ganymède (fig. 3) était un héros divin de Troade et un prince troyen beau. Fils du roi Tros, qui donna son nom à Troie, sa mère était Callirrhoé. Il fut enlevé par le dieu Zeus au mont Ida, en Phrygie. Ganymède y passa le temps de l'exil auquel de nombreux héros furent soumis dans sa jeunesse, en gardant un troupeau de moutons et en s'instruisant lui-même, avec ses amis et ses tuteurs. Zeus le vit et tomba instantanément amoureux de lui, et en lui envoyant un aigle ou en se transformant en l’un ou l’autre, il l’emporta au mont Olympe, en faisant son amant, compagnon de lit et coupeur aux dieux. Plus tard, Zeus élèva Ganymède au ciel sous la forme de la constellation du Verseau (le Porteur d’eau), qui est liée à celle de l’Aigle.
Ce mythe eut une influence importante par la suite, dans la Rome antique, l'objet passif du désir homosexuel d'un homme était un cithariste, un mot qui dérive du grec Ganymède. En poésie, il symbolise le jeune homme idéalement beau et l'amour homosexuel, et lié à la guerre de Troie, il est contrasté avec Hélène de Troie dans le rôle d'un symbole de l'amour pour les femmes. Zeus pour les Romains est Jupiter, le principal satellite de cette planète fut baptisé du nom de Ganymède.
PARALLÈLES
Fig. 1 Ganymède capturé par l'aigle. Copie romaine d'une œuvre grecque vers 325 av. J.-C. Marbre. Galerie des Candelabres, Musée du Vatican. Inv. 2445.
Fig. 2 Ganymède. Empire romain, vers 160–170 ap. J.-C. Marbre. Hauteur : 150 cm. Musée du Prado, Madrid. E000035.
Fig. 3 Buste de Ganymède. Empire romain, IIe siècle après J.-C. Marbre. Hauteur 56 cm. Musée du Louvre, Paris. MA535.
Remarques :
- La pièce comprend un certificat d'authenticité.
- La pièce comprend une licence d'exportation espagnole.
- Le vendeur garantit qu'il a acquis cette œuvre conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
grande sculpture
CULTURE : Empire romain
2e siècle apr. J.-C.
MATÉRIAU : Marbre
DIMENSIONS : 47cm de hauteur, et 50cm avec le support.
PROVENANCE :
Collection privée, M. Firmin - Didot, XIXe siècle.
Mis aux enchères chez Jean Loiseau Alain Schmitz, Saint Germain en Laye, le 8 mars 1981, lot 187.
Collection privée, Marquis du G., Château de Terraube, France.
Collection privée, Genève, Suisse.
Bon état de conservation, sans restaurations. Il présente une patine superficielle aux tons brun-rouge du marbre.
Torse appartenant à une sculpture complète du héros divin Ganymède. Il est sculpté dans un seul bloc de marbre. Peut-être, compte tenu de ses dimensions, s'agirait-il d'une sculpture privée, décorant un jardin, bien qu'il puisse aussi s'agir d'une sculpture publique.
En tant qu'amante de Zeus, le dieu suprême de l'Olympe, son histoire mythique était souvent représentée par des peintres de vases à Athènes, ce qui convenait parfaitement aux symposiums exclusivement masculins ou aux banquets formels. Vers 350 av. J.-C., le sculpteur athénien Leochares, qui a travaillé avec Scopas sur le mausolée d'Halicarnasse, a sculpté un groupe en bronze de Ganymède et de l'aigle, une œuvre extraordinaire par sa composition ingénieuse, qui ose audacieusement s'aventurer au bord du permissible selon les lois de la sculpture, et aussi par son traitement charmant du jeune homme volant dans les airs. Cette sculpture est apparemment imitée par un groupe en marbre bien connu du Vatican (fig. 1), à l'échelle moitié naturelle. De tels exploits hellénistiques qui défient la gravité ont influencé les arts du Baroque.
L'attribution de cette sculpture sans tête à Ganymède est due à la conservation, sur le côté de sa cuisse droite, des deux griffes de l'aigle qui le retiendra pour l'emmener jusqu'à l'Olympe. À côté d'elles, il y a une cavité parfaitement sculptée en forme de rectangle, accompagnée de deux petits trous circulaires, qui ne sont rien d'autre que des points d'ancrage pour d'autres parties de la sculpture, également taillées dans du marbre mais séparées, une ressource très courante dans la statuaire classique. Dans ce cas, l'aigle, dont la complexité anatomique ferait que, si ses ailes étaient déployées, l'artiste réaliserait cet ensemble sculptural en utilisant différents blocs de marbre, au moins un pour la figure et un pour l'oiseau. Le musée du Prado conserve un ensemble dans lequel les griffes retiennent la taille du héros (fig. 2), une position similaire à ce torse, bien que cela ne corresponde pas à la même composition, puisqu'il est présenté sur une étagère.
La figure nue est supportée par l'avant-bras gauche, où un manteau est enroulé autour d'elle, avec des plis accentués, qui passe par la partie inférieure du dos et des jambes jusqu'à s'appuyer et descendre à travers la jambe droite. Il est à noter l'aspect juvénile du corps, sans développement comme celui d'un adulte. Le détail et la finesse de la sculpture sont correctement réalisés de face, le dos, comme dans la plupart des statues, étant sculpté de manière plus simple et sans le même degré de polissage, ce qui indique qu'elle aurait été conçue pour être vue de face, placée dans une niche ou devant un mur.
Dans la mythologie grecque, Ganymède (fig. 3) était un héros divin de Troade et un prince troyen beau. Fils du roi Tros, qui donna son nom à Troie, sa mère était Callirrhoé. Il fut enlevé par le dieu Zeus au mont Ida, en Phrygie. Ganymède y passa le temps de l'exil auquel de nombreux héros furent soumis dans sa jeunesse, en gardant un troupeau de moutons et en s'instruisant lui-même, avec ses amis et ses tuteurs. Zeus le vit et tomba instantanément amoureux de lui, et en lui envoyant un aigle ou en se transformant en l’un ou l’autre, il l’emporta au mont Olympe, en faisant son amant, compagnon de lit et coupeur aux dieux. Plus tard, Zeus élèva Ganymède au ciel sous la forme de la constellation du Verseau (le Porteur d’eau), qui est liée à celle de l’Aigle.
Ce mythe eut une influence importante par la suite, dans la Rome antique, l'objet passif du désir homosexuel d'un homme était un cithariste, un mot qui dérive du grec Ganymède. En poésie, il symbolise le jeune homme idéalement beau et l'amour homosexuel, et lié à la guerre de Troie, il est contrasté avec Hélène de Troie dans le rôle d'un symbole de l'amour pour les femmes. Zeus pour les Romains est Jupiter, le principal satellite de cette planète fut baptisé du nom de Ganymède.
PARALLÈLES
Fig. 1 Ganymède capturé par l'aigle. Copie romaine d'une œuvre grecque vers 325 av. J.-C. Marbre. Galerie des Candelabres, Musée du Vatican. Inv. 2445.
Fig. 2 Ganymède. Empire romain, vers 160–170 ap. J.-C. Marbre. Hauteur : 150 cm. Musée du Prado, Madrid. E000035.
Fig. 3 Buste de Ganymède. Empire romain, IIe siècle après J.-C. Marbre. Hauteur 56 cm. Musée du Louvre, Paris. MA535.
Remarques :
- La pièce comprend un certificat d'authenticité.
- La pièce comprend une licence d'exportation espagnole.
- Le vendeur garantit qu'il a acquis cette œuvre conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
Zoekertjesnummer: a152467716
Populaire zoektermen
Mineralen en Fossielenmineralenedelstenen en mineralenedelstenen en mineralenverzameling mineralenmineralenfossielenmineralen doosmammoet fossielenfossielen verzamelingfossielen haaientandenmineralen en kristallenmineralen collectiefossielen haaientandenfietscomputer shimano in Fietsen | Racefietsenscotch cts in Biermerkencargo scooter in Snorfietsen en Snorscootersfox demper in Fietsen | Mountainbikes en ATBbootje in Sloepenlego bowser in Speelgoed | Duplo en Legotrs 80 tandy in Vintage Computersvaillant geiser in Chauffageketels en Boilersmicro nikkor in Foto | Lenzen en Objectievenxiaomi pro 4 in Steps