Chroniques de médecine
École de médecine d'Ashikaga

Médecine chinoise et acupuncture
Manase Dosan

Shgun Yoshiteru et l'empereur gimachi


Kanayomi Jyushikeiraku
Kyoto, 1580-1620

Couverture rigide avec 54 feuilles de papier fait main = 108 pages


Il publia un livre médical, le Keitekishu, en 1571 et travailla comme médecin pour de nombreux daimyos de l'époque.

Dsan est né à Kyoto et a d'abord été formé comme moine.
Cependant, dans ses jeunes années, il a commencé à étudier la médecine sous la direction de Tashiro Sanki.
Il s'inscrit à l'École de médecine d'Ashikaga et poursuit ses études pendant 17 ans.


Il était au service du shogun Ashikaga Yoshiteru et soignait l'empereur gimachi.
Parmi les daimyos soignés se trouvait Mri Motonari, dont Dsan s'occupait.
Dsan le soigna en 1566 lors de son siège du château de Toda.
Lorsque Monotari lui rendit visite l'année suivante, Dsan lui présenta neuf règles de santé, connues sous le nom de Kyuki.

La même année, il a également visité Matsunaga Hisahide, où il a donné des conférences sur des textes chinois portant sur la sexualité et les soins personnels.
Dsan a enseigné à plus de 3 000 étudiants dans ce qui est devenu connu sous le nom de Dsan-ryu, ou l'école Dsan.
Lui et ses héritiers (naturels et adoptifs) ont joué un rôle déterminant dans la diffusion de l'école de pensée médicale Goseih au Japon, issue des systèmes médicaux chinois.

Aux XVe et XVIe siècles, les médecins japonais commencèrent à développer une vision indépendante de la médecine chinoise. Après douze années d'études en Chine, Tashiro Sanki (1465-1537) devint la figure de proue d'un mouvement appelé « Suiveurs des développements ultérieurs de la médecine » (Gosei-ha).
Cette école a propagé les enseignements de Li Dongyuan et de Zhu Tanxi, qui ont progressivement remplacé les anciennes doctrines de la dynastie Song.

Manase Dsan, l'un de ses élèves, adapta les enseignements de Tashiro aux réalités japonaises. S'appuyant sur ses propres observations et expériences, il écrivit un ouvrage en huit volumes sur la médecine interne (Keiteki-sh) et fonda une influente école de médecine privée (Keiteki-in) à Kyoto.
Son fils Gensaku a écrit un livre d’études de cas (Igaku tensh-ki) et a développé un nombre considérable de nouvelles formules à base de plantes.

À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, un nouveau mouvement se développe, celui des « Adeptes des méthodes classiques » (Koh-ha), qui met l'accent sur les enseignements et les formules du classique chinois « Traité sur les blessures dues au froid » (Shangan Lun, en japonais Shkan-ron).
Alors que les concepts étiologiques de cette école étaient aussi spéculatifs que ceux du Gosei-ha, les approches thérapeutiques étaient fondées sur des observations empiriques et une expérience pratique.
Ce retour aux « méthodes classiques » a été initié par Nagoya Gen'i (1628-1696).

Je garantis l'originalité et l'âge.