EKO - Ranchero xII - - Guitare acoustique à 12 cordes -

Guitare Eko Ranchero
Réalisation en Italie à Recanati


12 cordes

En excellent état.
Table en épicéa
Fasce et fond en érable
Poignée en acier
Détails des usinages autour du trou arbonique et du bord de la table harmonique.

Dimensions

Longueur totale 1070 mm

Longueur de la caisse 480 mm

Épaisseur du boîtier 90 mm

Étiquette interne :
Modèle RANCHERO XII
EKO GUITARES
Guitare originale Eko construite à Recanati, en Italie, par les meilleurs luthiers et avec des bois de résonance soigneusement sélectionnés.
Fait en Italie
Une grande marque rouge.

Brève histoire:

Les années 60
modification

Guitare Eko : détail du modèle Ranger à 12 cordes
De cette manière, dès 1960, Pigini - en reconvertissant une grande partie d'une usine d'harmonicas - commence à fabriquer, sous la marque Eko S.A.S. d'Oliviero Pigini & Co, des guitares acoustiques et, par la suite, électriques avec le soutien de la production de CRB électronique qui - dès 1958 - sur la demande du même Oliviero Pigini avait commencé la conception et la production de pick-ups. Les instruments portent des noms exotiques ou d'animaux, comme c'était courant dans cette décennie : Cobra, Barracuda, Dragon, Condor et Cygnus ; des guitares signature sont également produites pour des groupes musicaux italiens célèbres tels que Rokes, Kappa, Auriga, et Pace. Pigini commence aussi à se consacrer à l'exportation, via des distributeurs étrangers (les frères Thomas et Guy LoDuca - LoDuca Bros, pour les États-Unis), en vendant des guitares avec des marques diversifiées : Eston, Thomas, Shaftesbury, D’Agostino, Camac. Certaines guitares Vox - qui était une marque anglaise - sont produites et marquées pour le marché national par Eko, qui étend la production avec les premières basses, mandolines, banjos, et autres instruments à cordes.


Guitares Eko et Vox
Pendant la période de 1964 à 1967, certains groupes italiens de l'époque beat (les Rokes, les Kings, les Nomadi et les New Dada) commencent à apparaître avec les guitares Eko, en promouvant le produit. Pendant ce temps, l'entreprise déplace son siège à Recanati, créant d'autres marques parallèles pour distribuer les instruments (Cosmusik). La communication promotionnelle, en plus des magazines et des concours, est confiée à ses propres revues (EKO Club et L'Eco della Musica).

Des investissements immobiliers sont également tentés par le biais d'une société ad hoc (la Genim) visant, entre autres, à créer une sorte de « ville à mesure » pour les artistes, parallèlement aux campus pour l'enregistrement des produits gravés (disques puis cassettes) et leur impression, qui en Italie étaient présents à Rome et à Milan (respectivement la RCA Italiana et la Ariston). À cette fin, commence la construction, à Fano, de l'« Hotel Eko ». En 1965, Pigini commence à travailler sur un projet pour construire également un centre de musique électronique dans la province de Macerata en collaboration avec Vox et Thomas. Le projet, nommé EME (Elettronica Musicale Italiana), constitue la suite de l'intuition selon laquelle l'avenir des sons est électronique (analogique puis numérique) et lié au traitement de ces derniers.

En 1966, un incendie endommage fortement les structures de l'usine de Recanati ; la construction de la nouvelle usine de Montecassiano commence. La mort subite, à seulement 44 ans, d'Oliviero Pigini, survenant en 1967 par infarctus, marque la fin de la période historique d'Eko, qui – avec un chiffre d'affaires annuel de 5 milliards de lires et 400 employés, ainsi que d'autant de travailleurs de la sous-traitance – continue néanmoins sa production, bien que avec moins de succès.


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