Les crimes des soldats américains en Europe viols et meur

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ConditieNieuw
GebiedEuropa
AuteurCollectif

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Voici donc des dossiers sensibles et non publiés à ce jour. Toutes les femmes qui furent violées porteront toute leur vie l’affreuse souffrance de ce crime. Et que dire, si suite à un tel outrage, elles se retrouvèrent enceintes et mirent au monde un enfant de ce viol.

Pour les soldats américains, la France était un « gigantesque bordel où l’on pouvait violer les femmes ». Comme le journal « Star and Stripes », montrant de jeunes françaises extasiées dans les bras de leurs libérateurs, toutes dérives étaient alors possibles. Partout où les G. I.’s passaient, c’était en criant « Zig zig » ou encore « Let’s do some zig zig », et pour certains de ces soldats qui parlaient un peu le français, ils diront « S’il vous plaît Madame, voulez-vous tirer un coup ? ». Parfois en échange de cigarettes, de chocolat, de savon ou encore de l’argent.

Depuis juin 1944, après le débarquement en Normandie, des femmes commencent à se plaindre de viols commis par des soldats américains. Des centaines de cas seront rapportés aux autorités en France, en Belgique, au Luxembourg, en Hollande et en Allemagne. Des viols ainsi que des crimes de sang auront lieu dans plusieurs villes et villages d’Europe de l’Ouest où les soldats libérateurs sont de passage.

En 1945, après la fin de la guerre en Europe, la ville du Havre est remplie de soldats américains en attente d'être rapatriés vers leur pays. Des habitants écrivent au maire que certaines femmes ont été attaquées, voir violées et qu'il s'agit d'un régime de terreur imposé par des bandits qui portent un uniforme.

« Nous nous attendions à des amis qui ne nous feraient pas honte de notre défaite, au lieu de cela, il y eut seulement l'incompréhension, les mauvaises manières et l'arrogance des conquérants ». Un tel comportement est aussi constaté à Cherbourg. Un habitant déclare qu'avec les Allemands, les hommes devaient se cacher, avec les Américains, nous avons dû cacher les femmes. Un aumônier en chef de l'armée Britannique a déclaré que « ça violait à tour de bras », il a ensuite ajouté que « celles qui ont souffert de viol l'ont probablement mérité ».

Les agresseurs sexuels pouvaient également transmettre à leurs victimes des infections. Il y avait également les « visites » chez les prostituées, qui elles, n’étaient pas très regardantes à l’hygiène et n’obligeaient pas leurs clients à porter la capote anglaise, appelée dans le jargon militaire « le bout de caoutchouc ». Elles aussi, transmettaient des maladies infectieuses, autrefois appelées maladies vénériennes. Ces maladies étaient connues sous les noms de : gonorrhée, chlamydiose, chancre mou, herpès, syphilis, voir d'autres parasites comme, la gale, les poux du pubis et autres morpions.

Nous avons eu la possibilité de consulter des dossiers, plus de quarante sept mille (47.000) pages, des tribunaux américains, dossiers, qui vont de 1943 à 1946, où tous les soldats appréhendés seront jugés pour leurs crimes de ; vols, meurtres, attentats à la pudeur et bien sûr de viols, commis en Grande Bretagne, en Irlande, en Islande, au Maroc, en Tunisie, en Italie, en France, en Belgique, au Pays-Bas et en Allemagne, et seront condamnés.

Les condamnations de ces criminels étaient, pour les soldats blancs, des peines de prison en Amérique, tandis que les soldats afro-américains étaient très souvent pendus.

Nous avons également reçu l’autorisation exceptionnelle de voir le cimetière militaire Américain en France réservé aux soldats criminels. Ce cimetière n’est pas accessible au public.

Toutes ces femmes, jeunes filles, enfants voir parfois de jeunes garçons, vécurent leur viol comme un meurtre de l’intérieur et en garderont les douloureuses séquelles jusqu’à la fin de leur vie. 78 ans plus tard, cela reste toujours tabou d'en parler.

Voici enfin leurs histoires racontées...

Les auteurs : Yves Moerman, écrivain et photographe de magazine s’est associé à nouveau pour cette aventure à Véronique Sapin. Ils se sont rendus dans plusieurs pays pour cette enquête, qui alla de rebondissements en découvertes.

Yves Moerman à déjà publié plusieurs ouvrages, essentiellement sur la période du 1er Empire ainsi que sur la période de la Deuxième Guerre mondiale, avec des souvenirs militaires d’un volontaire de guerre et sur des collaborateurs des Nazis.

Véronique Sapin, après avoir été 25 ans dans l’horeca en Belgique, rien ne la prédestinait à devenir écrivaine et co-auteur avec Yves Moerman. Aimant beaucoup la lecture, mais avant tout son rôle de maman et de grand-mère, les hasards de la vie vous font parfois des surprises. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’elle a accepté cette nouvelle aventure.
Zoekertjesnummer: m1987472598