Une tête en terracotta - Tête - Nok - Nigeria (Sans Prix de

10sinds 8 aug. '25, 05:01
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Beschrijving

Une tête fragmentée en terracotta, de style Nok, Nigeria, région de Kaduna, avec support.

Les têtes en terracotta Nok se distinguent par leurs traits stylisés mais très expressifs. Les visages sont généralement allongés, avec des yeux triangulaires ou en forme de D, creusés ou perforés, une caractéristique qui aurait à la fois une fonction esthétique et symbolique, permettant peut-être à l'énergie spirituelle d'habiter ou de passer à travers la sculpture. Les nez sont proéminents et soigneusement modelés, tandis que les bouches sont petites et souvent légèrement ouvertes, révélant parfois une suggestion de dents. Des coiffures élaborées, des coiffes et des motifs de scarification faciale sont courants et offrent un aperçu des structures sociales et des esthétiques corporelles de la culture. La fragmentation isole souvent la tête de sa figure complète d'origine, laissant des détails tels que les coiffures ou les anneaux partiels du cou comme indicateurs importants d'identité et de fonction.

Le but des têtes en terre cuite Nok a longtemps été un sujet de débat académique. Les contextes archéologiques suggèrent que beaucoup étaient utilisés dans des cadres rituels ou cérémoniels, possiblement liés à la vénération des ancêtres, à la fertilité agricole ou à des fonctions protectrices pour la communauté. L'enterrement intentionnel de figures et la fréquence de restes fragmentés ont conduit certains chercheurs, comme Bernard Fagg, à émettre l'hypothèse que ces objets étaient délibérément brisés ou rituellement « désactivés » avant leur dépôt.

La région de Kaduna, faisant partie de la zone culturelle Nok plus large, a livré de nombreux fragments de terracotta à travers des fouilles contrôlées et des découvertes fortuites, contribuant à la compréhension des schémas d'établissement et des paysages rituels dans l'histoire ancienne du Nigeria. La durabilité de la terracotta en tant que matériau a permis à ces œuvres de survivre pendant des millénaires, bien que souvent sous forme fragmentaire, tandis que leurs surfaces peuvent conserver des traces de slip ou de polissage qui évoquent leur finition originale.

En tant que témoignages matériels de l'une des sociétés complexes les plus anciennes d'Afrique, les têtes Nok fragmentées illustrent une interaction entre abstraction et naturalisme qui résonne fortement dans l'histoire de l'art africain. Leurs expressions sereines mais énigmatiques continuent d'alimenter les discussions sur la spiritualité de l'Afrique de l'Ouest ancienne et la transmission des traditions artistiques à travers le temps.

Bernard Fagg, Nok Terracottas (Lagos : Federal Department of Antiquities, 1977), 13.

Références

Eyo, Ekpo. Deux mille ans d'art nigérian. Londres : Ethnographica, 1977.
Fagg, Bernard. Terracotta Nok. Lagos : Département fédéral des Antiquités, 1977.
Shaw, Thurstan. Nigeria : son archéologie et ses premières histoires. Londres : Thames and Hudson, 1978.
Willett, Frank. Art africain : une introduction. Londres : Thames and Hudson, 1971.

Hauteur : 23 cm sans support

Zoekertjesnummer: a153019885