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Oracle - Katatora - Luba - République démocratique du Congo
20sinds 7 jun. '25, 13:07
€ 100,00
Beschrijving
Magnifique Katatora Luba Shankadi
Bois dense
Patine d'usage
Ancienneté : XXe siècle
Fonction, matériau et forme
W.F.P. Burton, décrit les katatora comme des oracles à friction utilisés par les devins (nganga) pour diagnostiquer les causes invisibles de maladies, morts , malchances, malheurs. Ces objets, souvent de forme céphalomorphe, sont manipulés par le devin et son client, qui glissent simultanément leurs doigts dans l’objet, le faisant bouger sur une surface (tapis, appuie-tête).
Ce mouvement n’est pas arbitraire : le katatora « répond » aux questions du devin par des mouvements codés — glissements, immobilité, petits tapotements — qui sont interprétés comme des réponses d’esprits ou d’ancêtres. Burton, frappé par la précision de ces réponses, qualifie le devin de “télégraphiste en morse”, soulignant la rigueur interprétative du rituel.
Il remarque également que ces objets sont chargés de puissance spirituelle (nkisi), sculptés dans des bois dotés de vertus médicinales ou magiques. L’efficacité du katatora repose autant sur sa fabrication que sur le statut spirituel du devin qui l’emploie.
Voir : W.F.P. Burton, Luba Religion and Magic in Custom and Belief,Tervuren, 1961.
Missionnaire-anthropologue ayant vécu au Katanga. Son approche est datée mais riche en descriptions ethnographiques sur les pratiques divinatoires, la cosmologie luba et les objets comme le katatora et les trônes.
W.F.P. Burton, ainsi que d’autres chercheurs comme Roger Deschamps, ont identifié plusieurs types de bois utilisés par les Luba pour sculpter les katatora et autres objets de divination (lubuko, kashekesheke). Ces bois ne sont pas choisis au hasard : ils sont réputés pour leurs propriétés médicinales, spirituelles ou magiques.
Utilisé dans plus de 60 % des cas selon Deschamps, le Crossopteryx febrifuga a des propriétés fébrifuges mais il est aussi associé à la purification et à la révélation des vérités cachées, très prisé pour sa capacité à « faire sortir ce qui est caché », dans un sens à la fois médical et spirituel.
Chez les Luba, le bois n’est jamais neutre : chaque essence porte une charge symbolique, médicinale ou magique. Le choix du bois est aussi important que la sculpture elle-même. Un katatora sculpté dans un bois « ordinaire » serait inopérant. En revanche, un objet bien fait dans un bois sacré devient un véritable canal d’intercession entre les esprits et les humains.
Les katatora luba sont souvent représentés avec des traits féminins, et cela n’est pas un hasard : cela reflète des choix symboliques et culturels profondément ancrés dans la société luba.
Dans la culture luba, la femme est traditionnellement perçue comme un intermédiaire privilégié entre le monde des vivants et celui des ancêtres. Elle incarne la continuité, le mystère de la transmission de la vie en canalisant des forces invisibles. Les figures féminines jouent ainsi un rôle central dans la médiation avec les esprits.
Les Luba valorisent une image idéalisée de la femme : calme, beauté, sagesse, maîtrise de soi. En sculptant des katatora à traits féminins, on leur confère ces qualités nécessaires à la réussite du rituel divinatoire.
Chez les Luba, le pouvoir ancestral est souvent transmis par des figures féminines. Même dans les objets de pouvoir masculin, les tabourets de chef par exemple, on retrouve des représentations de femmes, car elles sont considérées comme garantes de la légitimité du pouvoir. Cette sacralité du féminin se reflète donc aussi dans les objets rituels.
Bois dense
Patine d'usage
Ancienneté : XXe siècle
Fonction, matériau et forme
W.F.P. Burton, décrit les katatora comme des oracles à friction utilisés par les devins (nganga) pour diagnostiquer les causes invisibles de maladies, morts , malchances, malheurs. Ces objets, souvent de forme céphalomorphe, sont manipulés par le devin et son client, qui glissent simultanément leurs doigts dans l’objet, le faisant bouger sur une surface (tapis, appuie-tête).
Ce mouvement n’est pas arbitraire : le katatora « répond » aux questions du devin par des mouvements codés — glissements, immobilité, petits tapotements — qui sont interprétés comme des réponses d’esprits ou d’ancêtres. Burton, frappé par la précision de ces réponses, qualifie le devin de “télégraphiste en morse”, soulignant la rigueur interprétative du rituel.
Il remarque également que ces objets sont chargés de puissance spirituelle (nkisi), sculptés dans des bois dotés de vertus médicinales ou magiques. L’efficacité du katatora repose autant sur sa fabrication que sur le statut spirituel du devin qui l’emploie.
Voir : W.F.P. Burton, Luba Religion and Magic in Custom and Belief,Tervuren, 1961.
Missionnaire-anthropologue ayant vécu au Katanga. Son approche est datée mais riche en descriptions ethnographiques sur les pratiques divinatoires, la cosmologie luba et les objets comme le katatora et les trônes.
W.F.P. Burton, ainsi que d’autres chercheurs comme Roger Deschamps, ont identifié plusieurs types de bois utilisés par les Luba pour sculpter les katatora et autres objets de divination (lubuko, kashekesheke). Ces bois ne sont pas choisis au hasard : ils sont réputés pour leurs propriétés médicinales, spirituelles ou magiques.
Utilisé dans plus de 60 % des cas selon Deschamps, le Crossopteryx febrifuga a des propriétés fébrifuges mais il est aussi associé à la purification et à la révélation des vérités cachées, très prisé pour sa capacité à « faire sortir ce qui est caché », dans un sens à la fois médical et spirituel.
Chez les Luba, le bois n’est jamais neutre : chaque essence porte une charge symbolique, médicinale ou magique. Le choix du bois est aussi important que la sculpture elle-même. Un katatora sculpté dans un bois « ordinaire » serait inopérant. En revanche, un objet bien fait dans un bois sacré devient un véritable canal d’intercession entre les esprits et les humains.
Les katatora luba sont souvent représentés avec des traits féminins, et cela n’est pas un hasard : cela reflète des choix symboliques et culturels profondément ancrés dans la société luba.
Dans la culture luba, la femme est traditionnellement perçue comme un intermédiaire privilégié entre le monde des vivants et celui des ancêtres. Elle incarne la continuité, le mystère de la transmission de la vie en canalisant des forces invisibles. Les figures féminines jouent ainsi un rôle central dans la médiation avec les esprits.
Les Luba valorisent une image idéalisée de la femme : calme, beauté, sagesse, maîtrise de soi. En sculptant des katatora à traits féminins, on leur confère ces qualités nécessaires à la réussite du rituel divinatoire.
Chez les Luba, le pouvoir ancestral est souvent transmis par des figures féminines. Même dans les objets de pouvoir masculin, les tabourets de chef par exemple, on retrouve des représentations de femmes, car elles sont considérées comme garantes de la légitimité du pouvoir. Cette sacralité du féminin se reflète donc aussi dans les objets rituels.
Zoekertjesnummer: a151257552
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