sculpture en platre signe ernest patris

sculpture en platre signe ernest patris

signe e patris

hauteur 19 cm

longeur 12 cm

largeur 10 cm

Peintre expressionniste, céramiste et sculpteur de bustes, portraits, têtes, figures et monuments.
Né à Beuzet, le 3 mai 1909, il est venu habiter avec sa famille à Marchienne-au-Pont, et, comme son père, est entré aux ACEC. A 18 ans, il est déjà détenteur d’un diplôme de dessinateur-modeleur mais, au-delà des activités professionnelles, c’est l’expression artistique qui l’anime profondément.
Autodidacte, Ernest Patris va patiemment découvrir seul toute la technique du travail de la terre glaise et créer ses premières œuvres dès 1930. Mais il est conscient que, pour aller de l’avant, il convient de suivre un enseignement fondamental sérieux et il suit ainsi notamment les cours de fonderie de bronze à l’ Ecole professionnelle de Gilly et ceux d’ anatomie à l’ Académie de Gand.
Encouragé par James Ensor, il quitte les ACEC en 1937 pour se consacrer uniquement à la sculpture et établit un atelier de céramique à Marchienne-au-Pont (1952) ainsi qu’une fonderie d’étain et de bronze à la cire perdue (1955). Ses modèles étaient autant les enfants que les ouvriers mineurs et même si, comme nombre de statuaires de sa génération, les monuments aux victimes des deux guerres constituent une partie de son activité, il réalise une œuvre personnelle originelle qui s’enrichit aussi de tableaux. Fin observateur de la société et de scènes de vie, Ernest Patris s’essaya à diverses techniques tant en peinture qu’en sculpture.
Devient galeriste à Ostende en 1959.
Sculpte de nombreux monuments publics, entre autres : La Hulpe, Courcelles, Marcinelle et Monceau-sur-Sambre.
Il exécute divers mémoriaux : le monument à la gloire d’Yvonne Vieslet, des hauts-reliefs d’église, des monuments d’Albert Ier, le monument Interflora en Suisse, etc. Il exécute de nombreux bustes, notamment l’abbé Pierre et Roberto Benzi. Il fonde un atelier de poterie d’art et de céramique et forme de nombreux autres artistes.
Sa réputation ayant dépassé les frontières du pays de Charleroi, il expose à de nombreuses reprises à l’étranger, où il est maintes fois récompensé. Après avoir exposé à New York, sa renommée devient internationale.
Il séjournera à Blamont, Rosière, Courrière et surtout à Tournus, en Bourgogne.
De nombreuses récompenses émaillent sa carrière. Le 17 mai 1981, l’État français le fait commandeur des arts, sciences et lettres.

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