Camille Flammarion [ joint une lettre autographe de

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Tres beau lot autour de Camille Flammarion comprenant : ses " Mémoires d'un astronome, biographiques et philosophiques " ( 1911 ) sur papier japon ( pas de tirage annoncé mais rarissime ) , une lettre de Ferdinand Jules Quénisset (1872-1951) l’un des principaux photographes de l’astronomie française de la première moitié du XXe siècle. Il a vécu dans l’ombre d’un grand homme, Camille Flammarion (1842-1925). Lettre à en tête de l'observatoire de Juvisy et enfin son livre le plus fameux " Astronomie populaire " , avec sa belle reliure éditeur.
FLAMMARION (Camille) -
Mémoires d'un astronome, biographiques et philosophiques,
Paris, Flammarion, 1911,
fort in-8 ( 13 cms sur 19 cms ) de 556 pages, broché.. Non rogné, Témoins conservés .Edition originale : Un des rares exemplaires sur japon ( papier identifiable et mention au dos ) , tirage sur grand papier non connu. De nombreuses illustrations émaillent le livre
Camille Flammarion (1842 – 1925), a publié ses mémoires en 1911, à l’âge de 69 ans. Cependant les souvenirs évoqués sont surtout ceux de sa jeunesse, jusqu’à l’époque de la guerre de 1870 où il atteignait la trentaine. Il précise dans sa préface qu’on pourrait donner comme sous-titre à ce volume « Comment se fait une vocation ». On y suit en effet le parcours d’un jeune homme de famille modeste, mais qui dès l’enfance a développé une curiosité insatiable pour les sciences, et pour l’astronomie en particulier. Sa situation familiale fait que, malgré des études prometteuses, il doit travailler pour gagner sa vie, mais étudie le soir et manifeste très tôt le goût de la discussion scientifique et du questionnement des idées reçues. Remarqué par un médecin, qui le recommande auprès du « pape » de l’astronomie de l’époque, (on aurait dit de nos jours un « mandarin »), Urbain Le Verrier, il entre à seize ans à l’Observatoire de Paris. Il en est renvoyé quatre ans plus tard, par le même Le Verrier, après avoir publié son premier ouvrage « Pluralité des mondes habités » : ce livre allait à l’encontre de l’opinion des scientifiques de l’époque qui considéraient que seule la Terre pouvait abriter la vie. Par la suite, et durant toute sa carrière, Flammarion n’aura en tête qu’une idée : dépoussiérer l’astronomie, la débarrasser de l’image qu’on trouve dans le « Dictionnaire des idées reçues » de Flaubert : « Belle science. N’est utile que pour la marine ». Dépassant totalement l’aspect mathématique du calcul des positions des astres, il introduit une vision de l’Univers comme un tout, en imaginant les conditions qui peuvent régner sur les planètes du Système Solaire, et sur les astres beaucoup plus lointains. Mais il n’exerce pas ses talents d’écrivain vulgarisateur que dans le domaine de l’astronomie : il s’intéresse aussi à la météorologie, à la géographie, à la géologie, à la vulcanologie, il profite d’ascensions en ballon pour réaliser des observations… Très rapidement sa renommée grandit et il est sollicité pour des conférences, des articles dans les revues scientifiques et des livres. On peut le considérer comme le premier d’une grande lignée de propagateurs de la science auprès du grand public, comme le seront un siècle plus tard Albert Ducrocq, Hubert Reeves ou André Brahic. Elevé dans un milieu catholique pratiquant, Camille Flammarion éprouve assez rapidement des difficultés à concilier une foi naïve et sa vision scientifique. Il devient plutôt agnostique, mais se tourne aussi vers le spiritisme, alors très en vogue dans les cercles intellectuels. Il fut en particulier un ami d’Allan Kardec, dont il prononça l’éloge funèbre. Il voulut appliquer la méthode scientifique à l’étude des manifestations spirites, mais sans succès. Ecrivain très prolifique, il collabore à de nombreuses revues, publie beaucoup, et propose un jour à un de ses éditeurs, qui recherche un collaborateur, son propre frère Ernest : celui-ci est le fondateur de la grande maison d’édition que nous connaissons toujours… Les mémoires de Camille Flammarion ne parlent que peu d’astronomie, en revanche on y trouve quantité d’anecdotes sur la vie en France à la fin du XIXème siècle, de portraits de célébrités de l’époque, dont beaucoup ont été un peu oubliées depuis. L’auteur y montre une profonde érudition, un sens de la narration et de l’humour, et surtout une foi immense, qui pourra nous paraître un peu naïve, dans l’apport de la science au progrès de la civilisation humaine. Après la guerre de 1870 qui l’a profondément marqué, et à la veille de la Première Guerre Mondiale, il écrit en 1911, en conclusion de ses mémoires : « Le Progrès est la loi suprême. Le principe de l’arbitrage tend de plus en plus à s’établir entre les peuples. Ayons confiance en l’avenir. La culture scientifique agrandira les esprits, éclairera les consciences, abolira l’esclavage politique. Les chaînes de la matière et de l’animalité héréditaire tomberont peu à peu, et l’affranchissement de la pensée humaine s’élèvera graduellement dans la lumière et dans la liberté. »
J'ai entrepris la rédaction de mes souvenirs sur l'invitation trop amicalement persuasive de mes estimés collègues, et puisqu'un certain nombre de lecteurs de mes ouvrages ont également insisté pour les voir publiés en volumes comme complément de ces ouvrages, je le fais avec plaisir. C'est surtout pour
eux sont écrits.
J'ajouterai que des Mémoires ne doivent pas être étroitement personnels, et que leur lecture doit laisser derrière elle des notions de science, d'histoire, de géographie et de toutes les connaissances humaines auxquelles la vie du narrateur est attachée. D'autre part, n'est-ce pas là une sorte de cadre préparé, un genre de recueil où l'on peut dire bien des choses que l'on n'a pas l'occasion de raconter ailleurs? Je me livre donc, – et je commence sans plus long préambule.
Paris,1911.
Etat : bon état . Extérieur : Couvertures un peu défraîchies et brunies . Le dos est cassé à deux endroits , le livre est maintenu par couvrage de son papier cristal : à faire relier eventuellement. ( voir photos ) Intérieur : très frais , sans rousseurs, ni piqures.
Joint
Une lettre autographe de Ferdinand Quenisset à en tête d'une vignette représentant l'observatoire Flammarion à Juvisy sous la lune.
Lettre d'un feuillet de 27 cms x 21 cms plié en deux dans le sens de la hauteur de façon à former deux feuillets de 13,5 cms sur 21 cms Ecrite au recto / verso du premier feuillet et une partie du recto ,du second feuillet. Datée du 1 août 1912 Interlocuteur : Monsieur Maillard
30 aines de lignes ( + formules de politesse et signature ) à l'encre bleue turquoise sur papier crème satiné . Ecriture et signature bien identifiable.
" Cher Monsieur Maillard
J'ai communiqué votre honorée reçue ce matin à Camille Flammarion. Il a été très sensible à vos sentiments affectueux et m'a chargé de vous écrire immédiatement pour vous dire combien il sera heureux de vous reçevoir , vous et les membres si sympathiques de " l'Art pour tous " dimanche prochain, 4 août.
Nous vous attendons donc à l'observatoire le matin à partir de 10 h 1/2. Mr Camille Flammarion vous dira lui-même combien il regrette de ne pouvoir accepter votre si aimable invitation à déjeuner. Il reçoit, en effet, à son observatoire généralement le dimanche et doit avoir un certain nombre d'invités à déjeuner ce jour-là.
Quant à moi, mon cher Monsieur, je regrette aussi beaucoup de ne pouvoir être des vôtres à déjeuner, car je dois à 11h 3/4 prendre le train pour aller à Versailles à un rendez-vous pour affaires de famille, qu'il m'est absolument impossible de remettre à cause du déplacement du notaire de la famille venu tout exprès d'assez loin.
En attendant le grand plaisir de vous revoir, veuillez agréer, mon cher monsieur Maillard, l'assurance de toute ma sympathie la plus dévouée
F. Quénisset "
Très bon état : des froissures légères
Ferdinand Jules Quénisset (1872-1951) a été l’un des principaux photographes de l’astronomie française de la première moitié du XXe siècle. Il a vécu dans l’ombre d’un grand homme, Camille Flammarion (1842-1925). Quénisset a été tour à tour décrit comme le « fidèle collaborateur » de Flammarion, son « adjoint », son « assistant », son « bras droit infatigable », son « suiveur », son « successeur » et, plus simplement, son « ami ». Les deux hommes ont travaillé ensemble pendant trente-cinq ans, amenant Quénisset à se décrire comme l’un des "disciples et collaborateurs les plus fidèles" du célèbre auteur de l’Astronomie populaire. Il a été le principal astronome et astrophotographe travaillant à l’observatoire Flammarion de Juvisy-sur-Orge.
Au cours de sa carrière, Quénisset a produit un impressionnant corpus astronomique de plus de 7100 plaques photographiques. En tant qu’expérimentateur de techniques photographiques nouvelles et d’équipements astronomiques, il a travaillé avec détermination et diligence pendant près de six décennies à pratiquer la science qu’il aimait, mettant en pratique sa devise préférée Labour improbus omnia vincit – À force de ténacité et de persévérance, on atteint toujours son but.
L’observatoire de Juvisy-sur-Orge ou observatoire Camille-Flammarion est un observatoire astronomique fondé en 1883 par l'astronome français Camille Flammarion à Juvisy-sur-Orge.
En 1882, Camille Flammarion reçoit l'ancien relais de poste À la Cour de France, où Napoléon avait appris la capitulation de Paris, d'un de ses admirateurs, Louis-Eugène Meret, riche négociant bordelais mort sans héritier, et s'empresse de le transformer en observatoire[1], grâce aux ventes de L'Astronomie populaire[2]. Sur le portail d'entrée, il inscrit la devise Ad veritatem per scientam (Vers la vérité à l'aide de la science). L'observatoire est fréquenté pendant plus d'un demi-siècle et les observations qui y sont réalisées par Camille Flammarion et les astronomes font de la ville de Juvisy un haut lieu de la recherche scientifique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 1910, Camille Flammarion fait construire, par l'architecte Daniel Roguet, au-dessus de la porte d'entrée, un cadran solaire qui sera rénové en 1972, puis 1998. Il construit aussi dans le jardin un laboratoire météorologique et constitue une très importante bibliothèque scientifique. Il reçoit de nombreux hôtes de prestige, tels que Gustave Eiffel et Camille Saint-Saëns[3]. C'est dans son cabinet de travail qu'il meurt, le 3 juin 1925, d'une crise cardiaque.
Joint
FLAMMARION (Camille)
- Astronomie populaire. Les étoiles et les curiosités du ciel.
Paris, Flammarion, 1881
Seconde édition ; in-4 ( 18,5 cms sur 27,5 cms ) , VIII-792 pp., reliure d'éditeur en tissu rouge d'après une plaque de Souze, dos lisse, tranches dorées.
Ouvrage illustré de 360 figures, planches en chromolithographie, cartes célestes.
Nicolas Camille Flammarion, né en 1842 et mort en 1925, est un astronome français. Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d'associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l'ont placé et le maintiennent encore au XXIème siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l'atmosphère terrestre et du climat.
L'Astronomie populaire est un livre de vulgarisation scientifique de Camille Flammarion publié en France en 1880 et traduit en anglais en 1894. Ce livre est une suite simplifiée de l'Astronomie populaire de François Arago
Description
Astronomie populaire, planche VII.
Ce livre fait état des connaissances en astronomie à la fin du XIXe siècle. Le livre comporte une reliure rouge, bleu et or, 800 pages dorées sur tranche, 360 figures, dont de nombreuses scènes gravées et cartes célestes. Le livre est dédié à Copernic, Galilée, Kepler, Newton et Arago.
Thèmes
Ce livre est divisé en six parties :
Livre I : la Terre : Cette partie décrit les mouvements de la Terre sur elle-même et autour du Soleil. Elle explique les climats sur Terre ainsi qu'une explication sur la formation de la planète Terre.
Livre II : la Lune : Le diamètre de la Lune ainsi que la distance à la Terre sont abordées ici. Cette partie décrit les reliefs de la Lune (montagnes, mers) ainsi que les possibilités que la Lune soit habitée. En dernier, le livre II explique le phénomène des marées et des éclipses.
Livre III : le Soleil : Cette partie fait état des connaissances sur le Soleil (composition, dimension).
Livre IV : les mondes planétaires : Les différentes planètes du Système solaire de Mercure à Neptune sont abordées.
Livre V : les comètes et étoiles filantes.
Livre VI : les étoiles et l'Univers sidéral : Une description des constellations visibles dans le ciel. Cette partie parle des distances dans le ciel, des différents types d'étoiles et de la Voie lactée.
Plutôt en bon état : la reliure éditeur est bien préservée , un peu fanée mais les couleurs sont encores vives, les ors aussi. Quelques accidents : des petites décolorations, le dos un peu terne, la gouttière pas parfaitement lisse, les coins imperceptiblement émoussés et les coiffes un peu écrasées mais l'ensemble a fier allure toutefois... L'intérieur présente des rousseurs éparses peu prononcées mais bien présentes, elles sont discrètes et s'oublient sans problème. L'ensemble reste agréable et solide.

Zoekertjesnummer: a150112726