Signé ; Pierre-Yves Trémois / Paul Claudel - LAnnonce

Edition de grand luxe pour bibliophiles du chef-d'oeuvre de Paul Claudel, imprimée en deux couleurs dans une grandiose mise en scène et copieusement illustrée, en premier tirage, de 45 burins originaux de Pierre-Yves Trémois, dont 12 à pleine page.
Tirée à seulement 245 exemplaires numérotés, celui-ci un des 160 numérotés sur vélin pur fil de Lana à la forme (N°86 à 245), porte le n°232.
“Le premier exemplaire hors tirage de cette édition a été offert à S.S. le Pape Pie XII, lors de la réception de Paul Claudel au Vatican, au cours de laquelle furent récités, devant un parterre de cardinaux et de diplomates, quelques œuvres de l'illustre dramaturge. C'est à Reims et dans la campagne champenoise que l'illustrateur a conçu les figures saisissantes qui accompagnent un texte désormais classique. Grand Prix de Rome de gravure, Pierre-Yves Trémois (1921-2020), outre une virtuosité technique exceptionnelle, y fait paraître les prestiges d'un dessin puissamment expressif, avec le sentiment juste et profond du tragique et de la poésie des visages.”
Exemplaire enrichi sur le faux-titre, d'un bel envoi signé de l'artiste : "Pour Gérard Delmas avec mon amitié. Trémois. 1.II.2006"
En feuillets, sous couverture rempliée, chemise et étui rigides.
Dos de la chemise insolé, frottements le long des mors. Etui bien conservé, un peu frotté. Couverture et intérieur impeccables. Très bel exemplaire.
Signé; Pierre-Yves Trémois / Paul Claudel
L'Annonce faite à Marie. Mystère en quatre actes et un prologue [avec envoi de l'artiste]
Paris, Nrf Gallimard, 1950
in-folio (40 x 30 cm) ; 255pp. (complet)
Ébauché en 1892, sous le titre La jeune fille Violaine, ce drame a été remanié huit fois avant de prendre sa forme définitive en 1948. L'Annonce fut mise en scène pour la première fois en 1912 par Lugné-Poe au Théâtre de L'Oeuvre. « C'est l'oeuvre la plus célèbre, la plus jouée [...]. Le meilleur texte reste celui qui a été publié en 1912 » (P. Brunel).
" Dans un « Moyen Âge de convention », Violaine, fille d'Anne Vercors, et fiancée à Jacques Hury, rencontre l'architecte Pierre de Craon, qui l'a autrefois désirée et a, depuis, contracté la lèpre. Violaine consent à lui donner, par compassion et charité, un baiser d'adieu. Mais la scène a été surprise par sa sœur Mara, amoureuse de Hury, et celle-ci va tout tenter pour nuire à sa rivale. C'est à ce moment que le père, Anne, annonce son intention subite d'abandonner la prospérité du domaine familial pour se rendre en Terre sainte laissant à Jacques le patronage de la maison et la main de Violaine... "