Égypte ancienne Bronze Dieu apotropaïque panthéiste Pamen ;

Sculpture du dieu pantheiste et apotropaïque Pamen
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Avec les dieux Horus, Hépri, Bès, Harpocrate, Amen, Anubis.
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Que Pamen donne la vie à Padihor, fils de Padiamon.
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plusieurs dieux avec inscription
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chef-d'œuvre unique
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- très rare -
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CULTURE : Egypte antique
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PÉRIODE : Basse-Période, 664 – 332 av. J.-C.
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MATÉRIAU : Bronze massif
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DIMENSIONS : Hauteur de 11,2 cm avec la pointe ; 9,5 cm sans.
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PROVENANCE : Collection privée de Bruxelles, Belgique, 1960 - 1970. Ex. J. Billen, Bruxelles.
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ÉTAT : Intact. Très bon état avec des détails fins et inscription hiéroglyphique complète à la base de la représentation.
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DESCRIPTION:
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Sculpture d'un dieu multiple ou panthéistique formé à partir de différents éléments de plusieurs dieux. Sur une base circulaire avec une inscription hiéroglyphique qui se traduit par : « Que Pamen donne la vie à Padihor, fils de Padiamon ». Elle présente un corps humain semi-erect, avec une influence claire entre le corps du dieu Bes, mais plus stylisé, et celui du jeune Horus. Il a la tête d’un bélier portant une coiffe sur sa tête, la couronne d'Atef, composée de la couronne blanche de Haute-Égypte, surmontée d’un disque solaire, flanqué de deux plumes d'autruche, avec une cobra droite avec un disque solaire de chaque côté, et une cobra à l’avant de la couronne sur laquelle brille un grand disque solaire, juste au-dessus du front, tous ces éléments étant soutenus par deux cornes torsadées de bélier. La poitrine est couverte par un scarabée, sur l’anglais et les genoux sont représentés trois faces de félin. À l’arrière apparaît une tête de chacal avec une perruque tripartite, suivie d’une tête de faucon à partir de laquelle descend le dos du même animal, couvrant les cuisses de la figure avec ses ailes.
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Cette sculpture est identifiée comme étant celle d'une divinité multiple inconnue nommée Pamen, en raison de l'inscription elle-même. Conçue pour protéger magiquement son propriétaire, Padihor, fils de Padiamon. C'est un amulette syncrétique, combinant les attributs et pouvoirs de diverses dieux, devenant ainsi le protecteur universel : Bès, Harpocrate, Amon, Képri, Bastet, Anubis et Horus. En prenant le corps de Bès, un génie pygmée grotesque ou effrayant, gardien des êtres humains dans leur vie quotidienne et pendant leur sommeil. C'est le dieu apotropaïque de la maison, celui qui repousse les démons et apaise les divinités en colère. Il peut être représenté, comme dans ce cas, sous une forme hybride avec diverses divinités. Harpocrate, fils d'Osiris, est le soleil faible de l'aurore, ou le Soleil d'hiver, nu et sans protection. Mais comme ce Soleil, il devient un Soleil puissant, et d'un enfant faible, il devient un Horus héroïque et un vengeur de la mort de son père Osiris, aux mains de Seth. En relation directe, nous avons le faucon, dans une position impossible entre la tête et le dos qui représente le dieu Horus, la divinité du cycle de la régénération et de la victoire des forces positives de l'univers sur les influences nuisibles. La tête de bélier cornue représente l'incarnation d'Amon, le créateur et régénérateur qui concentre tous les pouvoirs. La scarabée, le dieu Képri, le dieu solaire de l'aube, l'image de la transformation constante de l'existence. Les félins sont associés à la chatte Bastet, déesse protectrice de la maison contre les menaces extérieures, telles que les petits et moyens animaux dangereux qui vivaient sur les rives du Nil. Enfin, Anubis, le chacal, dieu du funéraire et du processus d'embaumement, protecteur de la nécropole, en plus de sa fonction principale, conduit l'âme du défunt devant le jugement d'Osiris avant de passer à l'au-delà.
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Les rituels magiques apotropaïques étaient pratiqués tout au long de l'Ancien Proche-Orient et en Égypte ancienne. Les divinités redoutables étaient invoquées lors de rituels pour protéger les personnes contre les esprits maléfiques. En Égypte ancienne, ces rituels réalisés dans la maison (et non dans les temples d'État) étaient incarnés par la divinité personnifiant la magie, Heka. Les deux divinités le plus souvent invoquées lors de ces rituels étaient la déesse hippopotame de la fertilité, Taueret, et le démon lion, Bes, qui dérivait du dieu démon nain apotropaïque, Aha, signifiant littéralement « guerrier ». Des objets magiques étaient souvent utilisés dans ces rituels pour faciliter la communication avec les dieux et ainsi obtenir leur protection ; tels que la bande apotropaïque en ivoire avec des images gravées de ces divinités protectrices, de petites stèles d'Horus en tant qu'enfant dominant les forces du mal représentées par des serpents, des crocodiles et des scorpions, et des sculptures panto-astiques avec le corps de Bes. Dans ce cas, deux crocodiles apparaissent à la base, un de chaque côté des pieds, faisant référence aux stèles d'Horus sur les forces du mal.
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Toute cette complexité dans la figure et l'assimilation des concepts en une seule effigie n'est rien d'autre que fournir leur protection à tous face à leur possesseur.
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La technique de la cire perdue est une procédure sculpturale utilisant un moule réalisé à partir d'un prototype de la pièce à façonner, généralement fabriqué en cire d'abeille. Ce dernier est couvert d'une couche épaisse de matériau souple, généralement de l'argile, qui durcit ensuite. Une fois durci, il est placé dans un four où la cire interne fond et s'écoule par des trous spécialement faits dans l'argile. À sa place, du métal en fusion est injecté, prenant la forme exacte du moule. Pour retirer la pièce finale, il faut enlever le moule.
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Remarques :
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