Grande Grèce, Pouilles. Céramique Cratère en cloche. IVe

Cratère en cloche.
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- Test de thermoluminescence -
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Grande Grèce, Pouilles, IVe siècle av.
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Céramique.
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32 cm de hauteur.
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PROVENANCE : Collection privée, Suisse. Acquis avant les années 1970.
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CONSERVATION : Il présente une fissure longitudinale à la base, sinon intact.
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DESCRIPTION:
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Le cratère est un type de poterie grecque utilisé pour contenir un mélange d'eau et de vin, avec lequel les coupes étaient remplies. Il était déplacé vers le lieu du repas et placé sur le sol ou sur une plateforme, et le porteur de coupe administrait le liquide à l'aide d'une cuillère, remplissant les coupes des convives. Les cratères étaient principalement fabriqués en céramique mais aussi en métaux précieux, et étaient modelés dans différentes formes selon le goût de l'artiste, tout en maintenant toujours une très large ouverture. Les formes les plus courantes sont le cratère en colonne, en calice, en cloche et en rouleau. Le cratère en forme de cloche, typologie représentée par la pièce à l'étude, se différencie par sa forme de cloche inversée et par les courtes anses arquées, orientées vers le haut et situées dans la moitié supérieure du réservoir.
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Dans le sud de l'Italie et en Sicile, région connue sous le nom de Grande Grèce, il existe déjà au début du Ve siècle av. J.-C. une production de céramique imitant les vases attiques à figures rouges. On ne sait pas exactement comment le savoir-faire grec est arrivé en Italie, mais il est probable que ce soit grâce à l'émigration d'artisans athéniens fuyant la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.). En fait, la défaite d'Athènes par les Spartiates a entraîné le déclin de la production attique de céramique à figures rouges et, par conséquent, de son exportation, ce qui a sans aucun doute stimulé la production italienne locale. Le premier atelier établi en tant que tel apparaîtra vers 440 à Métaponte, en Lucanie, et vers le milieu du IVe siècle, la production de Grande Grèce battra son plein. Cependant, les ateliers italiques perdront progressivement en qualité et disparaîtront vers la fin du siècle.
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Dans la région des Pouilles, au nord du golfe de Tarente et à l'est des Apennins, se trouvait le principal centre de production de la céramique peinte de la Grande Grèce. Là, deux styles parallèles se développèrent dans la technique des figures rouges : l'un appelé style simple et l'autre dit ornementé. Le premier évitait d'utiliser plus de couleurs que le rouge et le noir de base, et était principalement utilisé pour les petits récipients tels que le cratère en cloche. Ses principaux représentants furent les peintres de Sisyphe (act. 420-390 av. J.-C.) et de Tarporley (act. 400-375 av. J.-C.). Ce premier style deviendra plus compliqué avec le passage du temps, et vers le milieu du IVe siècle av. J.-C. il sera très similaire au style orné. Ce dernier était utilisé de préférence pour les récipients de plus grande taille, tels que les cratères à volutes, les amphores, les loutrophoroi et les hydries. Les compositions de ce style représentaient jusqu'à vingt figures, dont beaucoup étaient flottantes, sans plan de base, et souvent organisées en deux ou plusieurs registres. Ce second style se caractérisait également par une utilisation abondante de la couleur, notamment du rouge, de l'ocre et du blanc. Les grands maîtres du style orné furent les peintres d'Ilioupersis (act. 375-350 av. J.-C.), de Darius (act. 340-320 av. J.-C.)
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La poterie à figures rouges était l'un des styles figuratifs les plus importants de la poterie grecque. Elle a été développée à Athènes vers 520 avant J.-C. et a été utilisée jusqu'au troisième siècle avant J.-C. Elle a remplacé le style prédominant précédent de la poterie à figures noires après quelques décennies. La base technique était la même dans les deux cas, mais dans les figures rouges, la coloration est inversée, les figures étant mises en valeur sur un fond sombre, comme si elles étaient illuminées par une lumière théâtrale, suivant un schéma plus naturel. Les peintres travaillant avec des figures noires étaient contraints de garder les motifs bien séparés les uns des autres et de limiter la complexité de l'illustration. En revanche, la technique à figures rouges permettait une plus grande liberté. Chaque figure était silhouettée contre un fond noir, permettant aux peintres de représenter des détails anatomiques avec plus de précision et de variété.
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La technique consistait à peindre les motifs sur la pièce encore humide, en utilisant un vernis transparent qui, une fois cuit, prenait une teinte noire intense. Les motifs étaient donc invisibles avant la cuisson, ce qui obligeait les peintres à travailler entièrement de mémoire, sans pouvoir voir leur travail précédent. Une fois la pièce cuite, les zones non recouvertes par la glaçure restaient avec le ton rougeâtre de l'argile, tandis que les zones émaillées, les "peintes", adoptaient une couleur noire dense et brillante.
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Remarques :
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- La pièce comprend un certificat d'authenticité.
- Le document comprend un permis d'exportation espagnol (passeport pour l'Union européenne) - Si le document est destiné à l'extérieur de l'Union européenne, un remplacement du permis d'exportation doit être demandé, cela peut prendre entre 1 et 2 semaines maximum.
- Le vendeur garantit qu'il a acquis cette œuvre conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
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