Des hommes oubliés : Histoires de la Brigade Piron.

181sinds 18 jul. '25, 18:03
€ 15,00
Ophalen of Verzenden
Verzenden voor € 4,50
Deel via
of

Kenmerken

SoortMarine

Beschrijving

Je vous propose ce livre sur l'histoire de la brigade Piron. Un gros + pour ce livre est les noms, prénoms, matricules des soldats l'ayant composé. 268 pages, édition de 1978.

Prévoir le port 4.50 € via mondial relay

Parmi les combattants de l’ombre, il y eut ceux qui réussirent, toujours au péril de leur vie, à s’évader des territoires occupés. Désireux de rejoindre les forces alliées en Grande-Bretagne, des milliers de résistants, qui ne désespérèrent jamais de la défaite de l’Allemagne, malgré ses victoires spectaculaires du début, quittèrent la Belgique et le Grand-Duché.

Compagnons de route, ils suivirent le même itinéraire incertain, semé d’embûches. Animés d’une volonté farouche, les évadés belges et luxembourgeois savaient qu’ils appartenaient à la catégorie des hommes libres qui, au lieu de vivre couchés, préfèrent mourir debout. En refusant de se soumettre à la loi de l’envahisseur, ils acceptèrent délibérément les risques que cette attitude courageuse comportait.

Hélas, la plupart de ces patriotes n’arrivèrent jamais à destination. Pourchassés en France par la police de Vichy et les services spéciaux allemands, ils furent jetés en prison ou enfermés dans d’infâmes camps d’internement. Ceux qui étaient parvenus à se soustraire aux recherches essayèrent de franchir les Pyrénées à pied, ceci sans le moindre équipement requis pour ce genre d’expédition. Victimes du froid ou d’accidents, certains périrent dans les montagnes, ou furent tués par des gardes frontaliers.

D’autres tombèrent entre les mains de la police espagnole, qui appliquait avec brutalité les consignes pro-hitlériennes de Franco, du moins jusqu’en mai 1943. A partir de cette date, les Alliés contrôlèrent définitivement l’Afrique du Nord, après avoir anéanti les troupes de Rommel.

Arrivés enfin à Lisbonne, les évadés eurent encore à affronter, entre le Portugal et la Grande-Bretagne, les dangers de l’océan Atlantique, sillonné par les sous-marins de Dœnitz et l’aviation de Gœring.

Après avoir atteint l’Angleterre, fréquemment après plus d’un an d’épreuves de toutes sortes, les Luxembourgeois se mirent à la disposition de leur Souveraine, devenue le symbole vivant de l’indépendance et de la résurrection du pays. Toutefois, comme le gouvernement du Grand-Duché ne disposait pas d’une unité combattante nationale, mes compatriotes s’engagèrent chez les Alliés. C’est ainsi qu’il y eut des volontaires disséminés dans les forces de terre, de la marine, de l’aviation et dans les services secrets de puissances amies.

Au fur et à mesure que les arrivées de Luxembourgeois se multiplièrent, ils insistèrent pour combattre sous leur propre drapeau. Mais les autorités du Grand-Duché, faute de moyens appropriés, n’eurent pas la possibilité d’accéder à ce désir légitime. Par contre, le gouvernement Pierlot, possédant des réserves financières appréciables, était matériellement indépendant des Alliés. Il proposa à son partenaire de l’Union Économique de grouper les volontaires luxembourgeois dans le cadre des « Forces Belges en Grande-Bretagne ».
Zoekertjesnummer: m2290310865