Hafiz Darwish Mustafa b. Ali - Quran - Ottoman - Surah

L'en-tête, le passage d'ouverture et les premiers versets du chapitre 58 du Coran, Al-Mujadila (La Plaignant), extraits d'un Coran endommagé du XIXe siècle, daté de AH1256/AD 1840/1. Ce verset, indique qu'Allah a entendu la plainte d'une femme qui argumente avec son mari et implore Allah pour la justice ; soulignant qu'Allah est pleinement conscient de leur différend et capable d'entendre et de comprendre sa requête, car Il est tout-Écoute et Tout-Voyant. Le verset fait partie d'un chapitre plus vaste traitant des disputes conjugales et de la pratique du « zihar », une forme de divorce où un homme déclare que sa femme est comme sa mère, ce qui est interdit. Le verset rassure la femme que sa demande a été entendue par Allah, lui apportant du réconfort et un sentiment de justice, même si son médiateur humain (le prophète Muhammad) ne peut pas résoudre pleinement la situation, et met en évidence la toute-puissance et la connaissance d'Allah, soulignant qu'Il est conscient de toutes les actions et pensées, et peut juger équitablement même lorsque les humains ne le peuvent pas.

Les versets sont inscrits en encre noire dans l'écriture naskh, à l'intérieur d'une boîte rectangulaire entourée d'une garniture en or massif et d'une ligne de cadre noire. Plusieurs ronds dorés simples indiquent les versets, et il y a des marques dévotionnelles en rouge fournissant des indications au lecteur. Les marques marginales hautes à gauche, très décoratives, marquent le début du chapitre. Malgré une petite tache d'encre sur la script, cette feuille est bien conservée et intéressante, contenant une écriture religieuse importante.

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