PEINTRE INCONNU (XIXe siècle)
Attr. le à FRANZ XAVER WINTERHALTER
Menzenschwand, 1805 - Francfort-sur-le-Main, 1873
Portrait d'une jeune femme
Huile sur toile, 52 x 43 cm
Non signé — au dos:
étiquette avec indication d'attribution et date « 1877 »
Dimension de la corniche : 66 x 55 x 5 cm environ.


Publication du catalogue des œuvres de la collection Intermidiart. Œuvre non signé. Certificat de garantie et de provenance légitime. Au verso : plusieurs étiquettes, dont une contemporaine (?) avec une trace d'attribution à Fr. Winterhalter …. 1877 ». Œuvre avec un cadre contemporain (?) doré et travaillé (défauts):

Cette œuvre précieuse, centrée sur la figure féminine de la fin du XIXe siècle, fait sans aucun doute partie d'un talentueux peintre actif en Europe, qui représente un très beau Portrait d'une jeune femme. En particulier, elle a déjà été mentionnée auparavant dans une collection étrangère comme étant attribuée au peintre allemand Franz Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1805 – Francfort-sur-le-Main, 1873), comme le démontre l'étiquette contemporaine (?) apposée au dos de la toile, suivie d'une date et d'une description.
L'artiste, jouant sur les contrastes des principales gammes chromatiques du tableau (azur, blanc et jaune) qui sont juxtaposés comme s'il s'agissait de masses, parvient à créer un portrait d'une noble dame, sereine et adossée – probablement – sur un plan. Il faut aussi noter la délicatesse de la reproduction de l'incarnat du visage et du regard de la protagoniste, représentée à un jeune âge et de face, à mi-corps, avec une robe riche et d'une grande finesse stylistique, confectionnée dans un tissu de couleur azur et blanc, portée avec une élégance décontractée. Avec une même nonchalance, le visage capte l'attention du spectateur, respectant les canons précis de beauté de cette période – de l'école italo-française de la fin du XIXe siècle – comme le révèlent la vivacité du regard noir et les cheveux châtains clairs – aux reflets dorés – coiffés de manière élégante et bien composée. Le portrait – très probablement – illustre une noble dame venant de la haute société, représentée avec une posture élégante, une caractéristique des portraits de sujets importants de cette période, plongée dans ses pensées.
L'œuvre est caractérisée par une parfaite maîtrise à la fois de la forme et de la technique, avec une finition de bonne qualité qui parvient à obtenir de grands effets de réalisme. En termes de style, nous sommes proches du courant éclectique, qui domina la seconde moitié du XIXe siècle, mélangeant des éléments de néoclassicisme avec d'autres de romantisme, dans une approche naturaliste avec une bonne dose d'idéalisme et d'impressionnisme. Dans l'œuvre en question, il n'y a pas absence de la volonté – de l'artiste – de rechercher sa propre manière figurative, expression de la pensée et du sentiment individuels. Nous sommes, en effet, face à un individualisme expérimental, où la liberté d'une recherche autonome semble être le moyen le plus approprié pour rendre actuel le langage figuratif, à une époque de mutations sociales rapides et de ferment politique. Dans un contexte où sont rejetés les valeurs contenuistes de l'œuvre d'art, les artistes se résolurent alors à renouveler ses significations par la voie formelle. Un engagement qui ne concernait pas seulement ceux qui étaient les plus intransigeants vis-à-vis de la tradition picturale, mais aussi ceux qui croyaient en une conception de l'art fondée sur la qualité formelle élective.
Franz Xaver Winterhalter était un peintre et lithographe allemand, actif dans de nombreuses cours européennes telles que Karlsruhe, Paris, Londres, Prague et Moscou, réalisant de grands portraits de souverains, comme celui du roi Louis-Philippe de France en 1839 (au Château de Versailles) ou celui de la reine Victoria avec sa famille en 1842 au Château de Windsor. Il peignit également trois portraits très célèbres de l'impératrice Élisabeth d'Autriche (Sissi) et immortalisa l'impératrice Eugénie de France dans le rôle de la reine Marie-Antoinette. Winterhalter est célèbre pour sa maîtrise à représenter sur la toile de manière très fidèle toutes les plis et les caractéristiques tactiles des vêtements et coiffures.
En ce qui concerne l'état de conservation, la surface picturale présente un vernis en patine, de plus, à la lumière solaire rasante, on remarque les caractéristiques de la couleur appliquée et le tracé du pinceau. Les dimensions de la toile sont de 52 x 43 cm. La peinture est ornée d'un beau cadre d'époque, doré et travaillé (les dimensions du cadre sont d'environ 66 x 55 x 5 cm, défauts). « Le cadre montré dans les photos ci-dessus a été ajouté à l'œuvre d'art par le vendeur ou par un tiers. Le cadre vous est fourni sans frais supplémentaires afin qu'il soit prêt à exposer dès réception. Le cadre est inclus par courtoisie et ne fait pas partie intégrante de l'œuvre d'art. Par conséquent, tout dommage potentiel au cadre qui n'affecte pas l'œuvre elle-même ne sera pas considéré comme un motif valable pour ouvrir une réclamation ou demander l'annulation de la commande. »

Origine : collection privée

Publication
Les Mythes et le Territoire dans la Sicile aux mille cultures. QUADRERIA INÉDITE, catalogue général des peintures de la collection du cycle « Les Mythes et le territoire », Éditeur Lab_04, Marsala, 2025.

L'œuvre sera expédiée – en raison de sa fragilité – dans une caisse en bois et du polystyrène. En cas de vente en dehors du territoire italien, l'acheteur devra attendre les délais d'accomplissement des démarches d'exportation.