Antonio Allegri, detto il Correggio (1489–1534), Suiveur de

Correggio (Correggio, août 1489 – Correggio, 5 mars 1534), cercle ou disciple.

Santa Rosalia

Huile sur toile du XVIIe siècle (1650/1680) dans un ancien cadre

Idéal pour la collection et l'investissement

Antonio Allegri, dit le Corrége, a été l’un des peintres de la Renaissance les plus importants de l’école de Parme. Il était le fils d’un commerçant vivant à Correggio, la petite ville où Antonio est né et mort, et dont il a pris le nom. Contrairement à ce que l’on pense souvent, il n’était pas un artiste autodidacte : dès ses premières œuvres, on perçoit une connaissance approfondie de l’optique, de la perspective, de l’architecture, de la sculpture et de l’anatomie.

Il est probable qu'il ait étudié à Modène et à Mantoue, arrivant avant la mort en 1506 du célèbre peintre Andrea Mantegna. Bien que ses premières œuvres soient imprégnées de sa connaissance de l'art de Mantegna, son tempérament artistique était plus proche de celui de Leonardo da Vinci. Alors que Mantegna utilise une ligne strictement contrôlée pour définir la forme, le Corrège, comme Leonardo, préfère le clair-obscur ou une manipulation subtile des lumières et des ombres qui créent la douceur du contour et un effet de sfumato.
Il est également assez probable qu'au début de sa carrière, il ait visité Rome et été influencé par les fresques vaticanes de Michel-Ange et de Raphaël. Après que Correggio a quitté Mantoue, il a partagé son temps entre Parme et sa ville natale.

Ses premières œuvres importantes sont le plafond du salon de la prieure du couvent de San Paolo (vers 1519) à Parme. La prieure Giovanna de Piacenza confia à Correggio une autre mission importante : la décoration de la coupole de l’église de San Giovanni Evangelista à Parme. La fresque de l’Assomption de la Vierge dans la coupole de la cathédrale de Parme marque le sommet de la carrière de Correggio en tant que peintre de fresques. Cette fresque anticipe le style baroque de la peinture du plafond, de manière dramatiquement illusoire. Toute la surface architecturale est traitée comme une seule unité picturale de vastes proportions, assimilant la coupole de l’église au ciel étoilé. La manière réaliste dont les figures parmi les nuages semblent dépasser dans l’espace des spectateurs constitue une utilisation audacieuse et surprenante de la perspective. Il s’agit d’une œuvre qui doit beaucoup à Michelangelo.

Le reste des œuvres les plus célèbres de Correggio se divise en trois groupes : les grandes peintures d'autel, de petites œuvres délicates de dévotion privée et une poignée de sujets mythologiques à caractère lyriquement sensuel. Beaucoup de peintures d'autel sont devenues si célèbres qu'elles ont reçu des surnoms. L'Adoration des bergers (vers 1530) est appelée La Nuit, et la Madonna de Saint Jérôme est communément connue sous le nom de Le Jour.
Une poésie intime et familiale imprègne les petites œuvres dévotionnelles, comme La Madonna du Panier et La Vierge adorant l'Enfant Jésus, tandis que le Mariage mystique de Sainte Catherine constitue une étude visuelle de l'esthétique de la moitié du XVIe siècle de l'idéal féminin de beauté. Dans ces dernières œuvres, le Corrège a pleinement exploité le médium de la peinture à l'huile. Fasciné par la beauté sensuelle, il a obtenu ses effets les plus remarquables dans une série d'œuvres mythologiques, dont Danaé, Le viol de Ganymède, Jupiter et Io. Le caractère sensuel du sujet est mis en valeur par la qualité de la peinture. Ces images poussent l'érotisme à ses limites sans jamais devenir offensantes.

Bien que son influence puisse être détectée dans la peinture parmense ultérieure, notamment dans le style maniériste de Parmigianino, Correggio eut de nombreux imitateurs mais aucun élève direct qui mérite d'être mentionné. Correggio devint presque une divinité tutélaire du style rococo français, et ses grandes retables furent parmi les œuvres les plus copiées par les artistes voyageurs du XVIIIe siècle lors de leurs années d'études en Italie.

Dimension : 56 x 52 cm en cornice.
Tissu : 39 x 33 cm


Rapport d'état : l'œuvre se présente en conditions de conservation discrètes, avec des signes du temps. La toile montre de légères erosions et des restaurations antérieures (voir photo) — le cadre présent sera inclus en guise de cadeau.

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