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Jusepe de Ribera (1591 – 1652), Cercle de - San Luca
00sinds 1 aug. '25, 05:03
€ 100,00
Beschrijving
PITTORE CARAVAGGISTA (XVII)
Cercle de Jusepe de Ribera
(Xàtiva 1591 – Naples, 1652)
San Luca
Huile sur toile, 74 x 99 cm
Publication du catalogue des œuvres de la collection Intermidiart. Certificat de garantie et de provenance légitime. Œuvre sans cadre:
Nous remercions le Dr Emilio Negro pour avoir suggéré l'attribution dans la sphère de Jusepe de Ribera (Xàtiva 1591 – Naples, 1652) proche de Francesco Fracanzano (Monopoli, 1612 – Naples, 1656) sur la base de photographies.
La présente peinture, provenant du marché comme école romaine du XVIIe siècle, comportait dans l'édition précédente une de nos propositions d'attribution dans le cadre de Giacinto Brandi (Polo, 1621 – Rome, 1691), et par la suite – sur suggestion du Dr Emilio Negro – doit être recherchée et attribuée à l'école de Jusepe de Ribera (Xàtiva 1591 – Naples, 1652), en particulier proche de l'élève Francesco Fracanzano (Monopoli, 1612 – Naples, 1656).
La toile représente une scène biblique illustrée par San Luca evangelista. La représentation de cette demi-figure, examinée avec un réalisme cru et une saveur sombre intense, est présentée en premier plan, en demi-portrait et de profil, regardant vers le livre – la Bible – tandis que sa main gauche caresse le taureau mentionné. Fils de païens, Luca appartient à la deuxième génération chrétienne. Compagnon et collaborateur de saint Paul, qui le désigne comme « le cher médecin », il est surtout l’auteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres. Avant son Évangile, il écrit deux chapitres dans lesquels il raconte la naissance et l’enfance de Jésus. On y met en évidence la figure de Marie, la « servante du Seigneur, bénie entre toutes les femmes ». Le cœur de l’œuvre est constitué par une série de chapitres relatant la prédication de Jésus lors du voyage idéal qui le mène de la Galilée à Jérusalem. En observateur attentif, Luca connaît les faiblesses de la communauté chrétienne ainsi que le fait que la venue du Seigneur n’est pas imminente. Il dévoile ainsi l’horizon historique de la communauté chrétienne, destinée à croître et à se multiplier par la diffusion de l’Évangile. Selon la tradition, Luca est mort martyr à Patras en Grèce. Il est vénéré comme saint par toutes les Églises chrétiennes qui reconnaissent son culte. Son emblème est le taureau, comme on le voit aussi clairement dans notre œuvre en bas à droite.
Il s'agit d'une peinture qui transpire une profonde humanité, communiquant au spectateur un message de puissance morale, sans céder à un formalisme décoratif : un fond sombre sur lequel se détache une figure, à la fois sévère et bienveillante, réalisée avec une touche généreuse, épaisse et pâteuse, celle que l'on qualifiera de tremendo impasto, pleine d'impétuosité et emplie d'une lumière rigoureuse qui pénètre dans les plis du front, forts et noueux. Bien que soumise à d'anciens restaurations, la toile conserve néanmoins sa qualité expressive, avec un caractère caravaggesque et naturaliste qui suggère une attribution à un artiste actif à Naples au XVIIe siècle. La représentation de demi-figures de saints et de philosophes, étudiées avec un réalisme cru, fut en effet une invention de Giuseppe Ribera, largement diffusée par ses élèves. En raison de la qualité matérielle et de la technique picturale, avec des coups de pinceau larges et denses accentuant les rides du visage du vieil homme, déjà visibles dans les prototypes du maître espagnol, cette œuvre semble avoir été peinte, avec de bonnes probabilités, par un des peintres de la cercle de Ribera, imitant ses solutions de naturalisme vigoureux, qu'il avait renforcées depuis la moitié des années trente à la suite d'ouvertures vers des aspects de beauté picturale solaire des courants « neovenete » alors en circulation entre Rome, Gênes, Naples et Palerme, sur des modèles de Giovan Benedetto Castiglione, le Grechetto, des jeunes Pietro da Cortona, Nicolas Poussin et Pietro Novelli, le Monreale.
Parmi les plus convaincus suiveurs du Valenzano, dont on retrouve également des traces dans notre toile, on compte aussi le jeune Luca Giordano, Hendrick Van Somer et Francesco Fracanzano. Pour ce dernier, notre œuvre se distingue par le style et la manière dont les couleurs sont appliquées, où, en travaillant avec Ribera, ils ont adopté la même prédilection pour la densité de la matière picturale et ont souvent repris les sujets les plus demandés par la clientèle : études de têtes et demi-figures de philosophes et de prophètes sur fond sombre.
Indépendamment des problématiques attributives, l'œuvre exprime une qualité picturale remarquable, renforcée par une application vive, riche en luminosité chaude et en couleur. Pour cette raison, l'idée d'un naturaliste méridional trouve une hypothèse attributive acceptable, suggérant un artiste ayant été en contact avec les œuvres d'auteurs napolitains qui observaient les exemples du caravaggisme en vogue à Rome, Naples et en Sicile, diffusé par le peintre du premier naturalisme comme Ribera. Par conséquent, l'idée d'une attribution probable dans le cadre des œuvres réalisées dans l'atelier du Spagnoletto n'est pas surprenante.
En ce qui concerne son état de conservation, l'œuvre se présente dans des conditions générales correctes compte tenu de l'époque du tableau, la surface picturale présente une patine. On remarque — à la lumière de Wood — quelques anciens restaurations dispersées et quelques légères svelatures et oxydations de la surface picturale. À la lumière du soleil, un fin craquelé, correspondant à l'époque, est visible ainsi que des pertes de couleur. Le tableau a été refait avec une toile tendue. Le cadre pourrait avoir été remplacé à l'époque du rintelo. Comme le suggèrent les experts, la toile mérite une opération de nettoyage pour une étude attributive approfondie. Les dimensions de la toile sont de 74 x 99 cm. Le tableau est vendu sans cadre, bien qu'il soit orné d'un joli cadre doré.
PROVENANCE : Collection Privée
PUBLICATION:
Inédit
LES MYTHES ET LE TERRITOIRE dans la Sicile aux mille cultures. INEDITA QUADRERIA catalogue général des peintures de la collection du cycle « Les Mythes et le territoire », Éditeur Lab_04, Marsala, 2025.
En cas de vente en dehors du territoire italien, l'acheteur devra attendre les délais d'exécution des démarches d'exportation.
On informe que les expéditions pourraient subir des retards en raison des vacances d'été. Nous nous excusons pour d'éventuels désagréments et vous remercions de votre compréhension.
Cercle de Jusepe de Ribera
(Xàtiva 1591 – Naples, 1652)
San Luca
Huile sur toile, 74 x 99 cm
Publication du catalogue des œuvres de la collection Intermidiart. Certificat de garantie et de provenance légitime. Œuvre sans cadre:
Nous remercions le Dr Emilio Negro pour avoir suggéré l'attribution dans la sphère de Jusepe de Ribera (Xàtiva 1591 – Naples, 1652) proche de Francesco Fracanzano (Monopoli, 1612 – Naples, 1656) sur la base de photographies.
La présente peinture, provenant du marché comme école romaine du XVIIe siècle, comportait dans l'édition précédente une de nos propositions d'attribution dans le cadre de Giacinto Brandi (Polo, 1621 – Rome, 1691), et par la suite – sur suggestion du Dr Emilio Negro – doit être recherchée et attribuée à l'école de Jusepe de Ribera (Xàtiva 1591 – Naples, 1652), en particulier proche de l'élève Francesco Fracanzano (Monopoli, 1612 – Naples, 1656).
La toile représente une scène biblique illustrée par San Luca evangelista. La représentation de cette demi-figure, examinée avec un réalisme cru et une saveur sombre intense, est présentée en premier plan, en demi-portrait et de profil, regardant vers le livre – la Bible – tandis que sa main gauche caresse le taureau mentionné. Fils de païens, Luca appartient à la deuxième génération chrétienne. Compagnon et collaborateur de saint Paul, qui le désigne comme « le cher médecin », il est surtout l’auteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres. Avant son Évangile, il écrit deux chapitres dans lesquels il raconte la naissance et l’enfance de Jésus. On y met en évidence la figure de Marie, la « servante du Seigneur, bénie entre toutes les femmes ». Le cœur de l’œuvre est constitué par une série de chapitres relatant la prédication de Jésus lors du voyage idéal qui le mène de la Galilée à Jérusalem. En observateur attentif, Luca connaît les faiblesses de la communauté chrétienne ainsi que le fait que la venue du Seigneur n’est pas imminente. Il dévoile ainsi l’horizon historique de la communauté chrétienne, destinée à croître et à se multiplier par la diffusion de l’Évangile. Selon la tradition, Luca est mort martyr à Patras en Grèce. Il est vénéré comme saint par toutes les Églises chrétiennes qui reconnaissent son culte. Son emblème est le taureau, comme on le voit aussi clairement dans notre œuvre en bas à droite.
Il s'agit d'une peinture qui transpire une profonde humanité, communiquant au spectateur un message de puissance morale, sans céder à un formalisme décoratif : un fond sombre sur lequel se détache une figure, à la fois sévère et bienveillante, réalisée avec une touche généreuse, épaisse et pâteuse, celle que l'on qualifiera de tremendo impasto, pleine d'impétuosité et emplie d'une lumière rigoureuse qui pénètre dans les plis du front, forts et noueux. Bien que soumise à d'anciens restaurations, la toile conserve néanmoins sa qualité expressive, avec un caractère caravaggesque et naturaliste qui suggère une attribution à un artiste actif à Naples au XVIIe siècle. La représentation de demi-figures de saints et de philosophes, étudiées avec un réalisme cru, fut en effet une invention de Giuseppe Ribera, largement diffusée par ses élèves. En raison de la qualité matérielle et de la technique picturale, avec des coups de pinceau larges et denses accentuant les rides du visage du vieil homme, déjà visibles dans les prototypes du maître espagnol, cette œuvre semble avoir été peinte, avec de bonnes probabilités, par un des peintres de la cercle de Ribera, imitant ses solutions de naturalisme vigoureux, qu'il avait renforcées depuis la moitié des années trente à la suite d'ouvertures vers des aspects de beauté picturale solaire des courants « neovenete » alors en circulation entre Rome, Gênes, Naples et Palerme, sur des modèles de Giovan Benedetto Castiglione, le Grechetto, des jeunes Pietro da Cortona, Nicolas Poussin et Pietro Novelli, le Monreale.
Parmi les plus convaincus suiveurs du Valenzano, dont on retrouve également des traces dans notre toile, on compte aussi le jeune Luca Giordano, Hendrick Van Somer et Francesco Fracanzano. Pour ce dernier, notre œuvre se distingue par le style et la manière dont les couleurs sont appliquées, où, en travaillant avec Ribera, ils ont adopté la même prédilection pour la densité de la matière picturale et ont souvent repris les sujets les plus demandés par la clientèle : études de têtes et demi-figures de philosophes et de prophètes sur fond sombre.
Indépendamment des problématiques attributives, l'œuvre exprime une qualité picturale remarquable, renforcée par une application vive, riche en luminosité chaude et en couleur. Pour cette raison, l'idée d'un naturaliste méridional trouve une hypothèse attributive acceptable, suggérant un artiste ayant été en contact avec les œuvres d'auteurs napolitains qui observaient les exemples du caravaggisme en vogue à Rome, Naples et en Sicile, diffusé par le peintre du premier naturalisme comme Ribera. Par conséquent, l'idée d'une attribution probable dans le cadre des œuvres réalisées dans l'atelier du Spagnoletto n'est pas surprenante.
En ce qui concerne son état de conservation, l'œuvre se présente dans des conditions générales correctes compte tenu de l'époque du tableau, la surface picturale présente une patine. On remarque — à la lumière de Wood — quelques anciens restaurations dispersées et quelques légères svelatures et oxydations de la surface picturale. À la lumière du soleil, un fin craquelé, correspondant à l'époque, est visible ainsi que des pertes de couleur. Le tableau a été refait avec une toile tendue. Le cadre pourrait avoir été remplacé à l'époque du rintelo. Comme le suggèrent les experts, la toile mérite une opération de nettoyage pour une étude attributive approfondie. Les dimensions de la toile sont de 74 x 99 cm. Le tableau est vendu sans cadre, bien qu'il soit orné d'un joli cadre doré.
PROVENANCE : Collection Privée
PUBLICATION:
Inédit
LES MYTHES ET LE TERRITOIRE dans la Sicile aux mille cultures. INEDITA QUADRERIA catalogue général des peintures de la collection du cycle « Les Mythes et le territoire », Éditeur Lab_04, Marsala, 2025.
En cas de vente en dehors du territoire italien, l'acheteur devra attendre les délais d'exécution des démarches d'exportation.
On informe que les expéditions pourraient subir des retards en raison des vacances d'été. Nous nous excusons pour d'éventuels désagréments et vous remercions de votre compréhension.
Zoekertjesnummer: a152865738
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