Henri Pieck (1895-1972) - Tanja in tu tu

Tanja en tutu. Rare et très spéciale grande peinture à l'huile sur panneau de bois.
Le travail provient des descendants d'Henri, résidant à Londres. Ils ont écrit au dos du panneau de bois.
Henri Pieck (1895-1972) Tanja en tutu 1950 ? On ne sait pas si Tanja était un membre de la famille ou un modèle.
Henri Pieck, frère jumeau d'Anton Pieck.
Le nom Pieck nous fait immédiatement penser aux cartes de Noël, aux calendriers et bien sûr à l’Efteling, conçu par le célèbre dessinateur, illustrateur, peintre et graphiste Anton Pieck (1895 – 1987). À Hattem, il existe même un musée consacré à l'ensemble de son œuvre. Ce que tout le monde ne sait pas, c'est qu'il était le frère jumeau d'Henri (1895-1972).
Contrairement à Anton, la vie d'Henri s'est déroulée hors des yeux du public. Il était même communiste et agent des services secrets de l'Union soviétique. Henri lui-même est considéré comme l'un des espions les plus importants des services secrets russes en Europe occidentale. Son implication a même été cachée à son frère jumeau, qui ne l’a découvert qu’après sa mort.
Bien qu'Henri ait le même talent pour le dessin et la peinture que son frère et ait suivi la même formation, il a développé un style de peinture complètement différent. Alors que les œuvres nostalgiques d'Anton semblent faire revivre l'époque révolue de Charles Dickens, Henri était un artiste de son temps, qui aimait dessiner et peindre des personnages en chair et en os. Il a principalement réalisé des affiches pour des foires commerciales, des expositions universelles et des organisations de gauche.
L'œuvre « libre » qu'il a créée n'est connue que d'un petit cercle de collectionneurs. Outre son activité artistique, il était principalement impliqué dans des activités politiques clandestines. Après avoir été arrêté pour activités de résistance le 9 juin 1941, Pieck passa le reste de la Seconde Guerre mondiale en captivité allemande, d'abord à l'« Oranjehotel » (un centre de détention) puis à Buchenwald. C'est là qu'il rencontre Cor Labohm, qui, de nombreuses années plus tard, organise une exposition de ses œuvres. Labohm a acheté au camp une série de dessins fascinants que Pieck a publiés peu après la guerre. Pendant les années de guerre, Pieck a reçu le statut de « Jamais-Jamais-Expédition », ce qui lui a épargné la mort à Auschwitz. Les officiers SS préféraient lui commander des tableaux qu'ils pouvaient ensuite vendre à leurs connaissances à des prix élevés.
Voir aussi le livre écrit par Paul Arnoldussen et Hans Olink : « Deux frères, trois vies, Henri et Anton Pieck »
Les couleurs sont difficiles à capturer sur la photo.
La datation est approximative et basée sur les informations que les descendants ont écrites au dos de la planche.
Le panneau de fibres a subi des dommages causés par l'eau en bas. Voir la décoloration sur la dernière photo. De plus, le panneau est légèrement déformé en bas. La peinture elle-même a à peine souffert.
Le retrait à Maastricht est préféré en raison de sa taille énorme. Si cela doit être expédié malgré tout, cela sera emballé aussi soigneusement que possible, mais ce sera aux risques de l'acheteur.
Il sera alors expédié de manière assurée.
Attention : en dehors de l'Europe, ce n'est PAS expédié !!!!!