Enrique Manglano (1941) - El corazón del pueblo

€ 200,00
00sinds 2 mei. '25, 13:00
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Beschrijving

Pictura Subastas présente cette œuvre d'art magnifique appartenant à Manglano, qui représente un instant figé dans une rue oubliée d'un ancien village, où la lumière, la solitude et la traces du temps cohabitent en harmonie sereine. La peinture se distingue par sa technique excellente et la grande qualité picturale qu'elle transmet.
Dimensions avec cadre : 59x52x4 cm.
· Dimensions sans cadre : 40x31,5 cm.
Huile sur toile signée à la main par l'artiste en bas à gauche, Manglano.
La pièce est en bon état de conservation, présente un petit trou au centre de l'œuvre.
The work is sold with a beautiful frame (included in the auction as a gift).
L'œuvre provient d'une collection privée exclusive à Gérone.
Note importante : les photographies incluses font partie intégrante de la description du lot.
Le tableau sera emballé de manière professionnelle par un expert de IVEX (https://www.instagram.com/ivex.online/), en utilisant des matériaux de haute qualité pour garantir sa protection. Le prix de l'expédition couvre à la fois le coût de l'emballage professionnel et le transport lui-même.
L'envoi se fera par Correos, GLS ou NACEX avec suivi. Envois disponibles à l'international.
Ce tableau nous transporte dans une ruelle isolée d'un ancien village, où le silence semble avoir une texture, et les façades des maisons sont témoins d'une histoire que l'on ne crie pas, mais que l'on murmure dans chaque ombre, chaque fissure, chaque reflet de lumière sur le sol. La scène est délimitée par des bâtiments hauts et anguleux qui se replient sur eux-mêmes, créant un petit espace ouvert qui, loin d'être oppressant, transmet une sensation de recueillement, de refuge, de temps suspendu. Les couleurs dominantes sont des verts foncés, des crèmes usés, des ocres et des bleus profonds, ce qui lui confère une atmosphère intime, presque nostalgique, comme si nous observions un souvenir plutôt qu'un lieu réel.
Les façades des maisons, aux murs rugueux et aux petites fenêtres, semblent vestiges du temps. On remarque des couches de peinture écaillée, des éclaboussures d'humidité, des éclats et des zones où la pierre semble apparaître sous le revêtement. Cette usure du temps n'enlève rien à la beauté du cadre, au contraire, elle le remplit de caractère. À droite, un bâtiment arbore un balcon avec des pots de fleurs suspendus, d'où de fleurs fanées se piquent encore avec dignité. Cette seule touche de couleur organique, discrète mais chaleureuse, évoque la persistance de la vie même dans les recoins les plus assombris.
Le sol de la rue, pavé et rugueux, est travaillé avec de grosses touches ondulantes, comme s'il s'agissait d'une surface vivante, marquée par le passage des générations. Il n'y a aucune trace de figures humaines, mais leur absence ne pèse pas : tout dans la scène suggère que quelqu'un vient de passer ou est sur le point de le faire. La lumière entre de façon diagonale depuis l'arrière-plan de la composition, d'une zone plus claire où l'on devine d'autres constructions et peut-être une petite place ou le début d'une autre rue. Cette lumière rebondit contre les murs, se faufile entre les interstices, crée des zones d'ombre bleutée et des zones où les verts s'illuminent comme s'ils étaient recouverts de mousse fraîche.
Les toits des maisons, couverts de tuiles d'un rouge orangé et de avant-toits cassés, se détachent contre un ciel bleu pâle, traversé par des nuages doux, aux contours flous, qui apportent une légèreté finale à l'ensemble. À l'arrière-plan, entre discrètement les toits, se dessinent des montagnes bleutées, situant cette petite scène urbaine dans un environnement plus large, d'une nature protectrice. Ce n'est pas une ville : c'est un refuge.
Ensemble, ce tableau est un chant visuel à l'âme des peuples anciens, à ces recoins conçus non pas pour impressionner, mais pour être habit és, vécus et rappelés. Une scène qui ne cherche pas la perfection formelle, mais la vérité du quotidien, du passage du temps, de la beauté issue de l'imperfection. C'est un hommage à ce qui perdure, à ce qui ne change pas malgré l'usure, et à cette poésie cachée dans l'architecture la plus humble lorsqu'elle est enveloppée par la bonne lumière.

Zoekertjesnummer: a149827441