Antonio Sciacca (1957) - Luomo dallelmo doro - Omaggio a

Peinture spectaculaire du maître Antonio Sciacca représentant l'homme à l'armure dorée, un hommage au grand maître Rembrandt, avec cadre doré, huile sur panneau 95x68, œuvre d'une rare beauté, appartenant au courant métropoliste fondé par le maître Antonio Sciacca et le critique Achille Bonito Oliva à la fin des années 80. Quelques notes historiques sur le métropolisme.
Métropolis, l'autre Histoire
Par Achille Bonito Oliva
Écuries du Palazzo Ruspoli
24 mars – 2 avril 2012
Vendredi 23 mars 2012, à 18h00, inaugurera à Rome, aux Écuries du Palazzo Ruspoli, l'exposition « MÉTROPOLISME, l'autre Histoire » qui sera ouverte du 24 mars au 2 avril 2012.
Courte par Achille Bonito Oliva et soutenue par l'Assessorat des Politiques Culturelles et du Centre Historique de la Ville de Rome, l'exposition rétrospective retrace la période historique de 1980 à 2010 à travers 50 œuvres témoignant du langage pictural lisible, synthétique et captivant des artistes du Métropolisme.
Les trois sections principales : années 80, années 90 et 2000. Une salle spécifique sera consacrée à certains témoignages liés à ce projet pictural qui voit son acte de naissance formel en juin 1987, lorsque certains artistes – en identifiant des contenus communs dans leurs œuvres – définissent une poétique picturale axée sur l'observation des comportements sociaux. Les signataires du Manifeste du Métropolisme sont : Nico Paladini, Carlos Grippo, Antonio Sciacca et Timur Incedaiy. Outre leurs toiles, l'exposition présente également des œuvres de Carlo Frisardi, Giampiero Malgioglio, Stefano Solimani, Angelina Kuzmanovic, Bruce Atherton, Mirko Pagliacci et Enrico Angelini.
Depuis les années 80 – époque d'euphorie désinhibée envers le superflu – le langage pictural du Métropolisme, à travers une actualité iconographique renouvelée, témoigne des grands événements et phénomènes collectifs de ces années, jusqu'à aborder les comportements et les problématiques les plus actuels. Le mouvement pictural du Métropolisme a son premier événement officiel le 3 juin 1993, lorsque l'ancien président de la Quadriennale de Rome, Alberto Sughi, inaugure l'exposition « Métropolisme, images et reflets du nouveau mouvement pictural ». Par la suite, l'engouement médiatique suscité par le Métropolisme ne passe pas inaperçu auprès d'Achille Bonito Oliva qui, le 12 janvier 1995 à Madrid, à l'Institut culturel italien, à l'occasion de l'exposition du même nom, présente son volume « Métropolisme, valeur ostensible », dans lequel il théorise le mouvement. Le critique éminent identifie également les différences de cette filière picturale par rapport à l'Art Pop américain : les citations commerciales de ce dernier semblent avoir uniquement une finalité esthétique, tandis que le Métropolisme ouvre un débat critique avec les images dorées de la société de consommation. Comme l'écrit Bonito Oliva : « ... le caractère européen du Métropolisme s'oppose au pragmatisme informatif de beaucoup d'art anglo-saxon à travers la restitution à la peinture d'une dimension synthétique et réflexive. »
Et c'est toujours Bonito Oliva qui identifie dans le Métropolisme le complément de la Transavanguardia : «…les artistes du Métropolisme ont sans doute pris en compte la contribution désinhibante de la Transavanguardia qui a rétabli avec force l'usage de la peinture dans le cadre de la contemporanéité…». Cette exposition a pour but d'étudier précisément le lien entre les deux mouvements. L'expédition est conçue et assurée, et pourrait donc être un peu plus coûteuse en raison de l'assurance couvrant d'éventuels dommages causés pendant le transport.