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Georg Philipp I Rugendas (1666-1742), Attribué(e) à -
€ 1.400,00
20sinds 25 apr. '25, 07:14
Beschrijving
AUTOR
Georg Philipp I Rugendas (1666 – 1742) peintre allemand. Auteur de batailles et de scènes militaires, ainsi que graveur, né dans la ville impériale libre d'Augsbourg, dans l'actuelle Bavière, en Allemagne.
Il fut l'élève d'Isaak Fisches, peintre de sujets historiques, et prit pour modèles Bourguignon, Lembke et Tempesta, mais il développa son style surtout par l'étude directe des différentes phases de la vie militaire. Il poursuit ses études pendant deux ans à Vienne et, en 1692, sous la direction d'Antonio Molinari à Venise, avant de s'installer à Rome. Lors du siège et du sac d'Augsbourg en 1703, il s'exposa à un grand danger en dessinant, au milieu des combats, les scènes qui l'entouraient. Les six gravures résultant de cette expérience constituent peut-être la partie la plus remarquable de son œuvre. Ses peintures à l'huile peuvent être mieux étudiées à la galerie Brunswick, qui abrite neuf de ses œuvres représentant des scènes de bataille.
DESCRIPTION
"Paysage avec soldats", huile sur toile montée sur panneau, 33,5x47cm avec cadre, 24x37,6cm le panneau seul, datable du premier quart du XVIIIe siècle. Au dos se trouvent des notes et des cartouches, le central relatif à une intervention de restauration en 1949, le second relatif à l'attribution à Georg Philipp I Rugendas comme auteur.
Le texte traduit en italien est rapporté ci-dessous.
Cartouche relatif à la restauration :
Ce tableau avait été monté sur une seconde toile et tendu sur un châssis aveugle, qui ne pouvait être cloué. De la toile originale, surtout dans les parties inférieures, beaucoup de peinture s'était détachée. De plus, il y avait également des trous dans la toile sous-jacente.
C'est pour cette raison qu'en août 1949 j'ai retiré la deuxième toile du tableau, j'ai repassé le dos de la toile originale avec de la cire pour refixer la couche picturale au support pictural et j'ai ensuite remonté le tableau, d'abord sur une nouvelle deuxième toile puis sur une planche de contreplaqué.
Stuttgart, le 2 septembre 1949
Karl Mayer
Restaurateur en chef
Wurt. Galerie nationale de Stuttgart
Neckarstraße 32
Cartouche relatif à l'attribution :
L'hypothèse selon laquelle il s'agit d'une œuvre de Rugendas est appuyée par les citations suivantes :
G. Ebe : Le Cicéron allemand, III. Peinture, écoles allemandes, Leipzig, édition Otto Spamer 1898, p. 447:
"Selon Courtois, Georg Philipp Rugendas, né en 1666 à Augsbourg et mort en 1742, était lui aussi un homme de grande valeur et de grande envergure. Son grand talent est surtout mis en évidence dans ses dessins et gravures à main levée. Rugendas n'a pas seulement peint et dessiné des scènes de bataille, mais il a aussi représenté la vie dans les camps et les marches militaires. Une eau-forte se trouve au musée de Brunswick : n° 585, un passage à niveau ; n° 588, un marché aux chevaux. n° 584 : Devant une ville assiégée." Deux de ses tableaux de bataille très importants se trouvent à la Galerie impériale de Vienne (n° 1660 et 1661), ainsi qu'à Augsbourg, Dresde, Innsbruck et à la Galerie de Stuttgart (n° 564 : Soldats au camp). Rugendas meurt alors qu'il était directeur de la galerie de dessin fondée en 1710 à Augsbourg.
La vue s'ouvre sur un paysage peuplé de nombreux personnages, principalement des militaires, faisant penser à un camp militaire ou à un moment de repos pendant les opérations de siège de la ville que l'on aperçoit sur la gauche au dessus de la colline. La scène est organisée en niveaux, montrant au premier plan à gauche un groupe de soldats occupés à boire et à converser assis à une table improvisée, avec un groupe de cavaliers immédiatement derrière eux. Toujours au premier plan à droite se trouve un autre groupe de personnages composé de deux femmes, dont l'une est occupée à allaiter, et de plusieurs hommes d'armes. Sur la gauche, on peut voir le profil d'un mur de fortification avec une tourelle dans la partie supérieure.
Le deuxième étage s'ouvre sur un espace plus vaste où se trouvent divers personnages debout, d'autres assis ou allongés sur le sol, tous occupés à leurs tâches. Plusieurs semblent porter des uniformes militaires, tandis que d'autres apparaissent en vêtements civils. Le troisième étage s'ouvre sur l'immensité de la vallée, ici se montre un terrain légèrement en pente qui, en s'enfonçant, rencontre les collines à l'horizon. L'espace se perd dans le bleu du sfumato, montrant encore la présence de foules de personnes et de bâtiments. À gauche, s'élève une colline au sommet de laquelle se trouvent des tours et des bâtiments. L'ensemble est dominé par le grand ciel bleu traversé de nuages blancs et silencieux.
La mise en scène est scénographique, structurée sur un savant jeu de plans et un effet de perspective audacieux, capable d’impliquer le spectateur dans la spatialité et la profondeur de la scène. L'appareil narratif de l'œuvre est également remarquable, où des situations uniques, pratiquement autonomes, interagissent les unes avec les autres, construisant l'intrigue de l'histoire. Par exemple, le groupe de soldats buvant et discutant à gauche, le groupe de femmes et d'hommes d'armes à droite, ou les deux personnes allongées dos à dos au centre. Le tableau est fortement attribuable à Rugendas non seulement pour le sujet lui-même, mais aussi pour plusieurs autres particularités. Tout d'abord la singularité du récit, l'auteur était en effet célèbre pour les sujets militaires, mais pas tant pour les batailles classiques, mais pour les passages narrant la vie pendant les sièges ou dans les camps. Un autre facteur plus technique qui permet l'attribution au béton de Rugendas est le type de coup de pinceau. Un type de trait relativement liquide et lâche, qui parvient à décrire l'ensemble de manière immédiate et synthétique, sans s'attarder excessivement sur le soin du petit détail. Le lecteur est renvoyé à une comparaison visuelle avec certaines œuvres de Rugendas, en accordant notamment une attention particulière à la représentation des personnages, des visages et des vêtements. Un tableau à la mise en scène scénographique et engageante dans un petit format, preuve de la sagesse technique de la main exécutante. L'impact esthétique est agréable.
RAPPORT DE CONDITION
L'état général est bon, l'œuvre apparaît intacte dans toutes ses parties et avec des couleurs bien lisibles. Légers signes de vieillissement correspondant à l'âge de l'article. Interventions de restauration conservatrice de 1949 (voir étiquette au dos).
Expédition suivie et assurée avec emballage adéquat.
Georg Philipp I Rugendas (1666 – 1742) peintre allemand. Auteur de batailles et de scènes militaires, ainsi que graveur, né dans la ville impériale libre d'Augsbourg, dans l'actuelle Bavière, en Allemagne.
Il fut l'élève d'Isaak Fisches, peintre de sujets historiques, et prit pour modèles Bourguignon, Lembke et Tempesta, mais il développa son style surtout par l'étude directe des différentes phases de la vie militaire. Il poursuit ses études pendant deux ans à Vienne et, en 1692, sous la direction d'Antonio Molinari à Venise, avant de s'installer à Rome. Lors du siège et du sac d'Augsbourg en 1703, il s'exposa à un grand danger en dessinant, au milieu des combats, les scènes qui l'entouraient. Les six gravures résultant de cette expérience constituent peut-être la partie la plus remarquable de son œuvre. Ses peintures à l'huile peuvent être mieux étudiées à la galerie Brunswick, qui abrite neuf de ses œuvres représentant des scènes de bataille.
DESCRIPTION
"Paysage avec soldats", huile sur toile montée sur panneau, 33,5x47cm avec cadre, 24x37,6cm le panneau seul, datable du premier quart du XVIIIe siècle. Au dos se trouvent des notes et des cartouches, le central relatif à une intervention de restauration en 1949, le second relatif à l'attribution à Georg Philipp I Rugendas comme auteur.
Le texte traduit en italien est rapporté ci-dessous.
Cartouche relatif à la restauration :
Ce tableau avait été monté sur une seconde toile et tendu sur un châssis aveugle, qui ne pouvait être cloué. De la toile originale, surtout dans les parties inférieures, beaucoup de peinture s'était détachée. De plus, il y avait également des trous dans la toile sous-jacente.
C'est pour cette raison qu'en août 1949 j'ai retiré la deuxième toile du tableau, j'ai repassé le dos de la toile originale avec de la cire pour refixer la couche picturale au support pictural et j'ai ensuite remonté le tableau, d'abord sur une nouvelle deuxième toile puis sur une planche de contreplaqué.
Stuttgart, le 2 septembre 1949
Karl Mayer
Restaurateur en chef
Wurt. Galerie nationale de Stuttgart
Neckarstraße 32
Cartouche relatif à l'attribution :
L'hypothèse selon laquelle il s'agit d'une œuvre de Rugendas est appuyée par les citations suivantes :
G. Ebe : Le Cicéron allemand, III. Peinture, écoles allemandes, Leipzig, édition Otto Spamer 1898, p. 447:
"Selon Courtois, Georg Philipp Rugendas, né en 1666 à Augsbourg et mort en 1742, était lui aussi un homme de grande valeur et de grande envergure. Son grand talent est surtout mis en évidence dans ses dessins et gravures à main levée. Rugendas n'a pas seulement peint et dessiné des scènes de bataille, mais il a aussi représenté la vie dans les camps et les marches militaires. Une eau-forte se trouve au musée de Brunswick : n° 585, un passage à niveau ; n° 588, un marché aux chevaux. n° 584 : Devant une ville assiégée." Deux de ses tableaux de bataille très importants se trouvent à la Galerie impériale de Vienne (n° 1660 et 1661), ainsi qu'à Augsbourg, Dresde, Innsbruck et à la Galerie de Stuttgart (n° 564 : Soldats au camp). Rugendas meurt alors qu'il était directeur de la galerie de dessin fondée en 1710 à Augsbourg.
La vue s'ouvre sur un paysage peuplé de nombreux personnages, principalement des militaires, faisant penser à un camp militaire ou à un moment de repos pendant les opérations de siège de la ville que l'on aperçoit sur la gauche au dessus de la colline. La scène est organisée en niveaux, montrant au premier plan à gauche un groupe de soldats occupés à boire et à converser assis à une table improvisée, avec un groupe de cavaliers immédiatement derrière eux. Toujours au premier plan à droite se trouve un autre groupe de personnages composé de deux femmes, dont l'une est occupée à allaiter, et de plusieurs hommes d'armes. Sur la gauche, on peut voir le profil d'un mur de fortification avec une tourelle dans la partie supérieure.
Le deuxième étage s'ouvre sur un espace plus vaste où se trouvent divers personnages debout, d'autres assis ou allongés sur le sol, tous occupés à leurs tâches. Plusieurs semblent porter des uniformes militaires, tandis que d'autres apparaissent en vêtements civils. Le troisième étage s'ouvre sur l'immensité de la vallée, ici se montre un terrain légèrement en pente qui, en s'enfonçant, rencontre les collines à l'horizon. L'espace se perd dans le bleu du sfumato, montrant encore la présence de foules de personnes et de bâtiments. À gauche, s'élève une colline au sommet de laquelle se trouvent des tours et des bâtiments. L'ensemble est dominé par le grand ciel bleu traversé de nuages blancs et silencieux.
La mise en scène est scénographique, structurée sur un savant jeu de plans et un effet de perspective audacieux, capable d’impliquer le spectateur dans la spatialité et la profondeur de la scène. L'appareil narratif de l'œuvre est également remarquable, où des situations uniques, pratiquement autonomes, interagissent les unes avec les autres, construisant l'intrigue de l'histoire. Par exemple, le groupe de soldats buvant et discutant à gauche, le groupe de femmes et d'hommes d'armes à droite, ou les deux personnes allongées dos à dos au centre. Le tableau est fortement attribuable à Rugendas non seulement pour le sujet lui-même, mais aussi pour plusieurs autres particularités. Tout d'abord la singularité du récit, l'auteur était en effet célèbre pour les sujets militaires, mais pas tant pour les batailles classiques, mais pour les passages narrant la vie pendant les sièges ou dans les camps. Un autre facteur plus technique qui permet l'attribution au béton de Rugendas est le type de coup de pinceau. Un type de trait relativement liquide et lâche, qui parvient à décrire l'ensemble de manière immédiate et synthétique, sans s'attarder excessivement sur le soin du petit détail. Le lecteur est renvoyé à une comparaison visuelle avec certaines œuvres de Rugendas, en accordant notamment une attention particulière à la représentation des personnages, des visages et des vêtements. Un tableau à la mise en scène scénographique et engageante dans un petit format, preuve de la sagesse technique de la main exécutante. L'impact esthétique est agréable.
RAPPORT DE CONDITION
L'état général est bon, l'œuvre apparaît intacte dans toutes ses parties et avec des couleurs bien lisibles. Légers signes de vieillissement correspondant à l'âge de l'article. Interventions de restauration conservatrice de 1949 (voir étiquette au dos).
Expédition suivie et assurée avec emballage adéquat.
Zoekertjesnummer: a149424739
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