Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) - Ridolfino Venuti

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PIRANESI, Giovanni Battista (1720-1778) - VENUTI, Ridolfino (1705-1763). Description précise et succincte de la topographie et de l'histoire de la Rome moderne. Rome : Barbiellini, 1766.
Première édition de ce guide élégant de Rome, complétée par 54 planches dont plus de trente réalisées par un jeune Piranesi, montrant les lieux, fontaines et palais les plus suggestifs de la Rome tardobaroque.

Lotto de : Incision, Titre, page de titre et index des planches. Eau-forte sur papier vergé sans filigrane, en noir et blanc. Filigrane avec un lys encadré par un double cercle surmonté de la lettre « B » au centre de la page de titre. Excellente encrage et bon état de conservation, légères traces de vieillissement et brunissures le long des marges de la feuille, pliure éditoriale et marques de reliure comme sur la photo. Envoi ASSURÉ par transporteur, pour assurer, déclarer tout dommage lors du retrait. Provenance collection privée.

Dimensions : 210 mm x 275 mm environ (feuille)

Giovanni Battista Piranesi est né le 4 octobre 1720 d'Angelo et Laura Lucchesi, et a été baptisé le 8 octobre dans la paroisse de San Moisè à Venise. Il n'existe aucun document venant corroborer la tradition selon laquelle il serait né à Mogliano, en Vénétie : ses parents vivaient à Corte Barozzi à Venise. Il fut initié à l'étude de l'architecture par son père, expert tailleur de pierre et maître d'œuvre, et par son oncle maternel Matteo Lucchesi, magistrat des eaux de la Sérénissime et amateur des modèles antiques d'Andrea Palladio et de Vitruve ; De son frère cultivé Ange, frère dominicain, il tira en revanche une certaine maîtrise de la langue latine et un amour durable pour Tite-Live et l'histoire de Rome. Après une dispute avec son oncle, le jeune Giovanni Battista poursuit sa formation auprès de Giovanni Scalfarotto, lui aussi architecte orienté vers un goût qui annonce déjà le néoclassicisme ; il a également fréquenté l'atelier de Carlo Zucchi.

En 1740, Piranèse, ayant pris conscience des opportunités de travail limitées que la capitale vénitienne lui offrirait, décide de quitter sa patrie et de s'installer à Rome, participant comme dessinateur à l'expédition diplomatique du nouvel ambassadeur de la Sérénissime Francesco Venier. Parti le 9 septembre, il arrive à Rome dans le mois qui suit, à l'âge de vingt ans seulement, et obtient un logement au Palazzo Venezia. Révélant très tôt ses talents de dessinateur, après un premier apprentissage auprès des peintres-scénographes Domenico et Giuseppe Valeriani et auprès de Giovanni Battista Nolli, Piranèse apprend vers 1742 les rudiments de la gravure à l'eau-forte sous la direction de Giuseppe Vasi, propriétaire d'un atelier de gravure sur cuivre qui jouissait alors d'une certaine popularité à Rome. De plus, alors qu'il était encore à Rome, Piranèse eut l'occasion de nouer une étroite amitié avec son compatriote Antonio Corradini, avec qui il se rendit à Naples vers 1743 pour étudier l'art baroque et visiter les fouilles archéologiques d'Herculanum.

Piranèse commença bientôt à montrer un enthousiasme ému à la vue des « ruines parlantes » des Forums impériaux, « que je n'ai jamais réussi à former rien de semblable à partir des dessins, pourtant très précis, faits de ces mêmes par l'immortel Palladio, que je gardais pourtant toujours devant les yeux ». Cet intérêt pour les antiquités romaines est attesté par l'exécution en 1743 de la Première partie des Architectures et perspectives inventées et gravées par Gio. Batta Piranesi, architecte vénitien ; Pour réaliser cette collection de douze tableaux, dans laquelle il se distingue déjà par ses remarquables compétences techniques, Piranèse a consulté la riche bibliothèque de Nicola Giobbe, par l'intercession duquel il a également réussi à entrer en contact avec Luigi Vanvitelli et Nicola Salvi.

Piranesi a fait une première évaluation de sa carrière artistique entre 1744 et 1747, lorsqu'à cause du manque de reconnaissance et des conditions économiques pressantes, il fit temporairement retour à Venise. Lors de ce séjour, peu documenté, Piranesi a probablement voulu réfléchir à ce qu'il venait de réaliser du point de vue artistique, également en vue de choix futurs : il est également en relation avec Giovanni Battista Tiepolo et Canaletto, qui ont laissé une empreinte profonde sur son imagination. Finalement, Piranesi décida de se consacrer au métier de graveur et de s'établir définitivement à Rome, en ouvrant sa propre atelier via del Corso, en face de l'Académie de France[1] ; il s'agissait d'un choix bien mûri, comme l'a observé l'historien Henri Focillon qui a commenté : Il accepte volontairement d'être un graveur parce qu'il comprend qu'il peut ainsi réaliser ses ambitions d'architecte, d'archéologue et de peintre. Wikipédia

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