Mazzella, Scipion, Ferro, Antonio.
Sito, et antichita della citta di Pozzuolo, e del suo amenissimo distretto. Con la descrittione di tutti i luoghi notabili, e degni di memoria …, e loro proprietà di Pozzuolo, e di Baia ; dell’isola d’Ischia. Suivi de Opusculum de balneis & Relié avec Apparato delle statue trovate nella dis-trutta Cuma.
Napoli, Tarquinio Longo, 1606, in-8 (145x95mm), 6ff.-284pp.-2ff. & 1f.-103pp., demi veau 19eme, pièce d’auteur et titre, date en pied, Ex-libris manuscrit au titre et à la page 1 (Made-moiselle de Scépeaux de la Roche Noyant), manque 1 plat, manque au dos, frottements, coiffe sup. absente, charnière fendillée, manque de matière en marge sur les 15 derniers feuillets avec atteinte sur qlqs mots sur 8 ff., qlqs pages mal courtes en marge, cachet effacé au titre la carte de Pozzuolo, rarement présente, manque ici, mouillure par intermittence,
Seconde édition, rare et recherchée, de ce recueil consacré aux antiquités et curiosités de la Campanie. Ouvrage illustré de 20 gravures sur bois (avec répétition), il rassemble trois traités majeurs sur le patrimoine gréco-romain des Champs Phlégréens.
Ouvrage de Mazzella sur les antiquités de Pozzuoli et des environs et l'ouvrage d'Elisio sur les eaux minérales de Pozzuoli, Baia et Ischia. Les simples gravures sur bois dans le premier ou-vrage comprennent le golfe de Pozzuoli, le port, l'amphithéâtre, le Solfatara, la villa et le bain de Cicéron, les lacs Lucrino et Averno, le promontoire du Misène, Cuma, Arco Felice, la grotte de la Sybille, etc. Pozzuoli était un grand et important port romain et a attiré de nombreux Romains éminents qui y construisirent leurs villas de campagne. La deuxième partie est tirée d'un certain nombre de sources par Elisio et décrit les sources minérales de Pozzuoli et ses environs et leurs propriétés médicales. Elle inclut une paraphrase en prose latine anonyme du De balneis Puteolanis de Petrus de Ebulo, un poème sur les bienfaits médicaux des différentes eaux thermales du XIVe siècle.
L’Apparato delle statue trovate nella distrutta Cuma d’Antonio Ferro (actif au début du XVIIe siècle) complète l’ensemble par un inventaire précis des statues découvertes dans les ruines de Cumes, première colonie grecque d’Occident. Rare témoignage de la curiosité hu-maniste et antiquaire de Naples au tournant du XVIIe siècle, cette seconde édition est consi-dérée comme la plus complète, enrichie des textes annexes et des illustrations.