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Raymond Queneau / Christiane Alanore - Le Cheval Troyen -
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Beschrijving
Alanore - Queneau Raymond - Le Cheval troyen. Pointes sèches de Christiane Alanore - Paris, Visat, 1948 - 53 pages - 18 x 22,5 cm.
Condition : très bon. 8° carré, en feuilles, couverture remplie, chemise et étui d'édition. Édition originale tirée à 250 exemplaires numérotés, 1/187, vélin d'Arches. Tranches brunies. (cf. photos)
Suivi et traçabilité.
Professional packaging.
Raymond Queneau, born on February 21, 1903, in Le Havre, and died on October 25, 1976, in Paris 13th arrondissement, was a French novelist, poet, playwright, and co-founder of the literary group Oulipo.
Plaque commémorative à l'entrée de l'immeuble où vécut Raymond Queneau au Havre.
Raymond Queneau grandit dans une famille de commerçants. Il passe ses deux premières années d'existence chez une nourrice. Ce désamour parental le marque et rend son enfance plutôt solitaire : il se réfugie dans les livres. À 17 ans, il rejoint Paris pour faire des études de philosophie à la Sorbonne et à l’École pratique des hautes études, où il suit notamment les cours d’Alexandre Kojève sur Georg Wilhelm Friedrich Hegel.
Il fréquentait le groupe surréaliste auquel il adhérait en 1924. Suite à son exclusion en 1930, il participa au pamphlet Un cadavre contre André Breton avec un texte intitulé « Dédé ». Raymond Queneau a relaté de manière satirique son expérience du surréalisme dans Odile, où Breton apparaît sous les traits du personnage d’Anglarès.
Après la rupture avec le surréalisme, Raymond Queneau se lance dans l’étude des fous littéraires et travaille à une Encyclopédie des sciences inexactes. Le manuscrit est refusé par Gallimard et Denoël en juin 1934. Il se servira de ses recherches pour écrire le roman Les Enfants du limon (1938).
Son service militaire en Algérie et au Maroc (1925-1927) lui permet de s’initier à l’arabe. Lors d’un voyage en Grèce en 1932 (Odile), il prend conscience du danger de laisser la langue littéraire s’éloigner de la langue parlée. Rapprocher ces deux extrêmes deviendra son grand projet littéraire. Dans cet esprit, il jettera les bases du néo-français caractérisé par une syntaxe et un vocabulaire typiques du langage parlé et par une orthographe plus ou moins phonétique. Dans les dernières années de sa vie, il reconnaîtra l’échec de ce projet. Il admettra aussi que la télévision, par exemple, ne semblait pas avoir eu l’effet négatif sur la langue écrite qu’il craignait. Il collabore à la revue La Critique sociale de Boris Souvarine (ainsi qu’au Cercle communiste démocratique fondé par ce dernier), puis au quotidien L'Intransigeant.
En 1933, il publie son premier roman, *Le Chiendent*, qu’il construit selon ses dires comme une illustration littéraire du Discours de la méthode de René Descartes. Ce roman lui vaudra la reconnaissance de quelques amateurs qui lui décernent le premier prix des Deux Magots de l'histoire. Suivront cinq romans d'inspiration autobiographique : *Les Derniers Jours* (1936), *Odile* (1937), *Chêne et chien* (1937 ; entièrement écrit en vers), *Les Enfants du limon* (1938) et *Un rude hiver* (1939).
Après avoir été journaliste pendant quelques années et avoir exercé plusieurs petits métiers, Queneau intègre en 1938 les éditions Gallimard où il devient lecteur, traducteur d'anglais, puis membre du Comité de lecture. Il est nommé en 1956 directeur de l'« Encyclopédie de la Pléiade ». Parallèlement, il participe à la fondation de la revue Volontés et commence une psychanalyse.
C’est avec Pierrot, mon ami, paru en 1942, qu’il connaît son premier succès. En 1946, sa traduction du roman de George du Maurier, Peter Ibbetson, est publiée. En 1947, paraît Exercices de style, un court récit décliné en une centaine de styles. Ces Exercices de style lui furent inspirés par L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, lors d’un concert auquel il avait assisté, en compagnie de son ami Michel Leiris, et qui avait fait naître en lui l’envie de développer différents styles d’écriture. La même année, afin d’éviter la censure, il publie On est toujours trop bon avec les femmes, sous le double pseudonyme de Sally Mara, une prétendue romancière irlandaise, et Michel Presle, son traducteur. Et en 1950, un second ouvrage sous les mêmes pseudonymes, Journal intime, pour lequel il reçoit le prix Claire-Belon.
À la Libération, il fréquente Saint-Germain-des-Prés. Son poème Si tu t’imagines, mis en musique par Joseph Kosma à l’initiative de Jean-Paul Sartre, est un des succès de la chanteuse Juliette Gréco. D’autres textes sont interprétés par les Frères Jacques. Il écrit des paroles pour des comédies musicales, des dialogues de films dont Monsieur Ripois, réalisé par René Clément, et aussi le commentaire du court métrage d’Alain Resnais Le Chant du styrène. Il réalise et interprète le film Le Lendemain.
Il publie de nouvelles chroniques fantaisistes de la vie de banlieue : Loin de Rueil (1944) et Le Dimanche de la vie (1952), dont le titre est emprunté à Hegel. Un roman plus expérimental, Saint-Glinglin (1948), rassemble des textes publiés séparément depuis 1934.
Amoureux des sciences, Raymond Queneau rejoint la Société mathématique de France en 1948. Il s’efforce d’appliquer des règles arithmétiques à la construction de ses œuvres, à la manière de la méthode lescurienne « S + 7 » : prendre un texte, n’importe lequel, prendre un dictionnaire, n’importe lequel, généraliste ou thématique, et remplacer tous les substantifs de ce texte par d’autres substantifs trouvés dans le dictionnaire choisi et situés sept places plus loin ou sept places avant par rapport à la position initiale du substantif à remplacer (ou qu’il aurait occupée s’il y figurait). En 1950, il publie un texte d’inspiration scientifique, Petite Cosmogonie portative. La même année, il publie également un recueil d’études critiques, Bâtons, Chiffres et Lettres.
Toujours en 1950, il devient Satrape du Collège de 'Pataphysique, et est élu à l’Académie Goncourt en 1951.
En 1959, Zazie dans le métro est publié, s'ouvrant par l'expression « Doukipudonktan ! » Le succès de ce roman surprit même Queneau et fit de lui un auteur populaire. Une adaptation au théâtre par Olivier Hussenot et au cinéma par Louis Malle suivirent.
Suite à un colloque en septembre 1960 (une décade de Cerisy intitulée « Raymond Queneau et une nouvelle illustration de la langue française »), dirigé par Georges-Emmanuel Clancier et Jean Lescure, il fonde en décembre 1960 avec François Le Lionnais un groupe de recherche littéraire, le Séminaire de littérature expérimentale (Selitex), qui allait très vite devenir l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). L'Oulipo fut dans un premier temps une sous-commission du Collège de 'Pataphysique. Sa soif de mathématiques combinatoires s'étanchera aussi à la coupe de l’Ouvroir, qui accueille, entre autres, le « père » de la théorie des graphes, Claude Berge. Raymond Queneau publie également deux articles de recherche mathématique en combinatoire, une note en 1968 aux Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, et un article sur le même sujet en 1972 dans le Journal of Combinatorial Theory.
Quant à l'Oulipo, il aura une grande descendance, plus ou moins sécessionniste, avec d’autres ouvroirs comme l'Oupeinpo, l'Ouvroir de tragécomédie potentielle (Outrapo), l'Oubapo, etc.
Avec Cent mille milliards de poèmes (1961), Raymond Queneau réalise un exploit à la fois littéraire et éditorial. C'est un « livre-objet » qui offre au lecteur la possibilité de combiner lui-même des vers afin de composer des poèmes respectant la forme classique du sonnet régulier : deux quatrains suivis de deux tercets, soit quatorze vers. « Cent mille milliards » représente le nombre de combinaisons possibles calculé par Queneau : « C'est en somme une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il est vrai que ce nombre, quoique limité, offre de la lecture pour près de deux cents millions d'années (en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre). »
Le roman Les Fleurs bleues (1965), nouveau succès public, illustre l’apologue du penseur taoïste chinois Tchouang-tseu se demandant s’il est Tchouang-Tseu rêvant d’un papillon ou un papillon rêvant qu’il est Tchouang-Tseu. Il poursuit son œuvre poétique avec Courir les rues, Battre la campagne et Fendre les flots.
Raymond Queneau est décédé le 25 octobre 1976. Il est inhumé au cimetière ancien de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Son épouse, Janine née Kahn, est décédée en 1972. Leur fils est Jean Marie Charles, dit Jean-Marie Queneau, peintre, graveur et éditeur.
Une partie importante des manuscrits de Raymond Queneau est aujourd'hui conservée par la Bibliothèque municipale du Havre. Ce fonds, constitué à partir de 1991, contient de nombreux manuscrits, des œuvres romanesques et poétiques, des correspondances, des peintures de l'auteur. (cf. Wikipédia)
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