Pieter Johannes Prinsen - Geographische oefeningen, of

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Pieter Johannes Prinsen : Exercices de géographie, ou Manuel d'histoire naturelle : avec XX cartes numérotées, selon les découvertes les plus récentes et la division actuelle des pays, élaboré à partir des meilleures sources et des cartes les plus récentes ; destiné à l'usage des écoles et à l'enseignement individuel ; par P.J. Prinsen, directeur et instituteur de l'Institut royal pour la formation des maîtres d'école, à Haarlem. À Amsterdam, chez Johannes van der Hey. 1816. 8°, (4)314(3) p. Reliure en demi-cuir d'origine. Dos légèrement usé en haut et en bas. Les bords, plats et coins présentent également quelques usures. La reliure est en bon état. Le papier présente parfois de petites taches, des traces ou une très légère décoloration. Comprend encore 18 cartes dépliantes, toutes coloriées à la main. Toutes photographiées.

P.J. Prinsen est né le 6 juin 1777 à Stolwijk, en Zuid-Holland ; son père, Cornelis Prinsen, était marié à Yda Kriek. Il est allé à l'école dès son jeune âge, mais l'enseignement scolaire local était encore déficient ; l'aube de l'amélioration de l'école était encore voilée ; son tempérament heureux ne pouvait y être développé, son appétit d'apprendre n'y trouvait pas de nourriture ; et ainsi, dès son jeune âge, il s'exerçait au métier de charpentier. Mais même dans cette voie, son désir croissant de connaissance ne trouvait pas de nourriture. Finalement, il comprit qu'il ne pouvait mieux satisfaire ce désir, compte tenu de ses circonstances, que par l'étude, et il consacra ses efforts à l'instruction, se formant en peu de temps jusqu'à pouvoir agir comme maître adjoint, ce qu'il fit effectivement à l'école de la ville de Schiedam. À la tête de cette école se trouvait depuis 1790 le toujours vivant G. Verboon, un enseignant estimé et de bon jugement. C'est donc ici que Prinsen trouva d'abord l'occasion d'étancher sa soif de connaissance ; son désir de consacrer sa vie à l'éducation y fut satisfait.
Entre-temps, il ne lui laissa aucune occasion de se reposer convenablement, restant inactif. Le professeur remontrant W. Goede, à Rotterdam, proche, grand défenseur de l'amélioration de l'éducation populaire, s'occupait justement à cette époque de former des enseignants judicieux, en particulier en pratiquant la connaissance de la langue néerlandaise. C'est surtout cette occasion que Prinsen saisit et dont il fit un usage assidu. Il assistait régulièrement aux cours le samedi et les étudiait avec zèle. Cependant, son appétit d'apprendre prit une allure plus élevée : sous la direction de l'instituteur compétent Verboon, il s'exerça aux arts de la navigation, de la mesure et de la conduite, consacrant non seulement les rares heures qui lui restaient après l'école, mais aussi de nombreuses nuits. Plus tard, les fruits de ces auto-emplois se révélèrent à travers la publication de textes qu'il avait adaptés pour l'usage scolaire (mentionnés dans la liste placée derrière cette biographie).
Les années précédentes, le Conseil municipal a reconnu les services longs et importants rendus par G. Verboon à l'éducation à Schiedam, en lui accordant, à sa demande, une démission honorable avec une pension importante.
Après avoir travaillé plus de trois ans chez Verboon, il osa, armé des connaissances et de l'expérience qu'il avait acquises, ouvrir sa propre école à Schiedam. À cet effet, il obtint rapidement, en 1798, l'autorisation. Il ouvrit son école avec un petit nombre d'enfants, et réussit si bien qu'au bout d'un an, il dut louer une salle plus grande. Mais sa renommée s'était déjà répandue ailleurs ; le département de Haarlem pour le Nut de 't Algemeen l'appela pour le poste vacant de maître d'école. Comme pour de nombreuses autres écoles départementales, des stagiaires y étaient déjà formés pour devenir enseignants. Prinsen accepta cette fonction en mai 1801, à l'âge de presque 24 ans.
Dans Augustus, il se maria avec Francina van Eyk, avec qui il eut une dizaine d'enfants, dont pas plus de deux sont encore en vie ; Anna Yda, mariée à G.H. Geerligs, qui est considéré comme digne de remplir actuellement temporairement la fonction de son défunt beau-père, et Pieter Johannes, qui travaille depuis 1833 comme assistant maître dans l'école de formation.
Au début, Prinsen comptait 42 enfants et 8 apprentis dans l'école départementale. Peu de temps après, le nombre d'élèves avait doublé, tandis que les examens annuels donnaient d'excellentes preuves du bon déroulement de l'enseignement.
Puis il poursuivit résolument ses études : ce que les principaux éducateurs d'Allemagne révélaient, notamment en ce qui concernait Pestalozzi, fut examiné par lui avec discernement, et ainsi il accrut constamment ses connaissances pédagogiques, mais aussi son expérience. La vieille méthode de jeu lente était déjà, dans certaines écoles, raccourcie et simplifiée selon la méthode de Wester à Groningen ; la méthode phonétique de Dellebarre à Leiden, modifiée par Nieuwold en Frise, avait trouvé quelque adoption ici et là, mais surtout dans cette dernière province ; cependant, celle de Prinsen, conçue de manière plus simple, fut considérée comme supérieure aux autres méthodes de lecture, et elle a connu le plus grand succès, avec ses tables de lecture, machine à lire, petits bois de lettres, etc., non seulement dans ce pays, mais aussi dans nos possessions outre-mer.
Il a travaillé pendant seize ans à l'école départementale, où il a formé de nombreux jeunes en tant qu'instituteurs compétents. Pendant cette période, il a reçu de la Commission de nombreux témoignages de satisfaction quant à ses compétences et à son zèle, et, bien que ses mérites aient été largement reconnus, cela s'est notamment manifesté par le fait qu'en 1806, il a été nommé membre de la commission scolaire locale, qu'en 1809 et 1810, à l'invitation de M. A. van den Ende, il a aidé à élaborer la liste générale des livres pour les écoles, ainsi qu'à sa mise à jour et à son enrichissement en 1816 ; qu'en 1810, au nom du Ministre des Affaires intérieures, sur proposition de la Commission de l'éducation du département d'Amstelland, il a reçu le grade de premier instituteur, et qu'après la libération du pays du joug français, en 1814, il a été honoré par le Roi, en signe d'approbation pour ses services dans l'éducation, en recevant un exemplaire relié du dictionnaire linguistique néerlandais de P. Weiland. Mais la preuve la plus importante de la reconnaissance de ses compétences pédagogiques lui a été donnée en 1816, lorsqu'il a été nommé, par arrêté royal du 31 mai, n° 63, Directeur et instituteur de l'École royale normale des instituteurs.
Cette école a été ouverte l'année suivante. La portée de ses activités était grande, ce qui l'obligeait à évoluer dans un cadre défini. Avec une persévérance constante, il y a travaillé, consacrant les matinées et soirées à la formation théorique variée de ses élèves, et les heures de classe ordinaires à leur formation pratique. Cette dernière se déroulait, en partie, dans une école d'apprentissage affiliée à l'école normale, composée d'une trentaine d'élèves âgés de 5 à 10 ans, issus de milieux modestes, et en partie dans les écoles municipales. Dans cette école d'apprentissage, les élèves, sous sa direction immédiate, s'exerçaient à enseigner avec discernement. C'est là que sa méthode de lecture, la géométrie et l'arithmétique de Pestalozzi, etc., etc., étaient illustrées et développées mentalement ; c'est là que le maître, habituellement strict, se montrait bienveillant envers les enfants, s'abandonnant à leur compréhension ; ils l'écoutaient comme s'ils étaient à ses lèvres, lui étant manifestement très attachés, ce dont j'ai souvent été témoin avec admiration. Même dans les écoles municipales, où les élèves participaient à l'enseignement, il surveillait personnellement à plusieurs reprises, et participait à l'enseignement pour l'améliorer lorsqu'il remarquait des lacunes.
Lors de la formation théorique des apprentis, Prinsen se montrait plus strict, exigeant d'eux un travail soutenu ; mais il leur servait d'exemple, car en plus de dispenser des cours à certaines heures, il devait consacrer beaucoup de temps à corriger leurs compositions sur des sujets pédagogiques et scientifiques. Cependant, la tâche imposée au Directeur et à l'Instituteur était encore considérablement alourdie par la nécessité de surveiller le comportement des jeunes, âgés de 16 à 20 ans, ainsi que par la gestion et la surveillance dans des maisons d'accueil séparées.
En plus de cela, ses activités en tant qu'inspecteur scolaire ont été ajoutées, un poste auquel il a été nommé en 1820 dans le deuxième district de Noordholland. Même dans cette fonction, il a œuvré aussi longtemps qu'il le pouvait. Il défendait le bien-être des enseignants, leur apportant conseils et assistance, et améliorait autant que possible les lacunes existantes. Sa relation avec eux était amicale et cordiale, tout en conservant son autorité. De temps en temps, il réunissait ces derniers pour discuter de questions relatives à l'éducation ou pour traiter d'une branche de science.
Plus de 36 années, il a occupé le poste de Directeur et d'Instituteur de l'école d'éducation. Non seulement cet établissement, sous sa direction, a répondu à l'objectif pour lequel il avait été créé ; il a également contribué à l'enseignement en général par ses écrits publiés sur diverses matières éducatives ; de plus, il a participé de temps à autre en tant que membre actif de revues, notamment autrefois de la N. Bijdr. ter bevordering van het onderwijs, etc.
Plus de 400 apprentis ont été formés par lui, qui se sont répandus aussi bien dans le Royaume qu'en Indonésie néerlandaise orientale, où, lors des demandes pour des enseignants, ses apprentis sont toujours préférés. La plupart d'entre eux sont reconnus comme des enseignants compétents et habiles, capables de jeter un regard profond dans l'âme enfantine et de lui transmettre, selon des principes solides et un développement naturel, une connaissance approfondie et des concepts purs.
Même dans les anciennes provinces du sud, il a initialement fourni de tels enseignants, dont certains l'ont suivi de l'école départementale à la Rijkskweekschool. La création quasi simultanée de la Rijkskweekschool dans ces régions, ainsi que l'opportunité de formation dans les écoles primaires d'État locales, ont rapidement rendu leur déplacement d'ailleurs superflu.
Plusieurs princes ont reçu la visite d'hommes de distinction d'Angleterre, de France et d'autres pays, afin de se familiariser avec l'organisation de l'école normale et la nature ainsi que le déroulement de son enseignement, dont celui de M. Victor Cousin à travers son ouvrage : De l'instruction publique en Hollande, qui est devenu plus largement connu.
Il n'est pas étonnant que les mérites de cet homme, tant en Belgique qu'à l'étranger, aient été reconnus ; ainsi, il fut nommé en 1819 membre de la société de langue et de poésie à Anvers, en 1832 membre correspondant de la société batave des arts et des sciences, en 1837 membre de la société de littérature néerlandaise à Leyde, et en 1842 chevalier de l'Ordre de la Louve néerlandaise.
Lang remained healthy and strong; but in recent times, he began to feel the burden of old age, so that, despite still being filled with the same spirit, everything became difficult for him and he slowed down in all his actions. This was especially noticeable in the last six months of his life. After suffering from rheumatic pains for a while, a malignant ulcer appeared on his right shoulder, which, after a slow weakening and painful suffering of about three months, brought an end to his useful and active life: he passed away peacefully and calmly.
Simple mais solennel, sa mise en terre a eu lieu. Une pierre portant l'inscription :
Hier est mort Pieter Johannes Prinsen, décédé le 6 janvier 1854.
Il indique sa tombe.



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