(Pierre de Villiers) - De lamitié - 1692

[DE VILLIERS Pierre], De l'amitié, Paris, Claude Barbin, 1692, 1ère édition (édition originale), 18×12 cm, pp. [4 blanches], [16], 107, [17] ;
AVEC: L'abbé de V*** [Villiers], L'art de prêcher à un'abbé, par M. l'abbé de V***, dix-septième édition revue et corrigée sur une copie de l'auteur, s.l. 1692, pp. 88, [2 blanches],
reliure de l'époque en plein cuir, dos à 5 nerfs avec décorations dorées et titre doré sur gousset rouge, reliure avec de petits défauts aux deux extrémités du dos, coins un peu usés.

It.: DE VILLIERS [Pierre], De l'amitié, Paris, Claude Barbin, 1692, 1a edizione (edizione originale), 18×12 cm., pp. [4 bianche], [16], 107, [17];
UNITO: L’abbé de V*** [Villiers], L’art de prêcher a un’abbé, par M. l’abbé de V***, dix-septéme Edition revuë et corrigée sur una copie de l’auteur, s.l. 1692, pp. 88, [2 bianche],
legatura coeva in piena pelle, dorso a 5 nervi con decorazioni in oro e titolo in oro su tassello rosso, legatura con piccole mancanze alle due estremità del dorso, angoli un po' consumati.

Pierre de Villiers nait à Cognac le 10 mai 1648. Ses parents sont domiciliés à Paris mais avaient quitté la capitale à cause de troubles et y revinrent dès que les désordres eurent cessé. C'est dans cette ville que le jeune de Villiers passe son enfance et reçoit sa première éducation. Il entre chez les Jésuites le 6 juin 1666 et s'y distingue dans les carrières de l'enseignement. Il a écrit de nombreux ouvrages au XVIIe siècle, et de nombreuses biographies et études lui sont attribuées, telles que les Lettres sur l'oraison des quiétistes. L'abbé de Villiers est le premier à suspecter que les contes de Perrault n'ont pas été écrits par le fils de Charles Perrault, tel qu'annoncé par les éditeurs, mais par l'académicien lui-même -ou du moins en seconde main.
En 1689, il quitte les Jésuites pour entrer dans l'ordre de Cluny non réformé. Écrivain et essayiste, il compose ou imprime la plupart des ouvrages sortis de sa plume. Boileau fait mention de l'abbé de Villiers dans ses poésies, et l'appelle « le Matamore de Cluny », « parce qu'il avait l'air audacieux et la parole impérieuse ». Il ne mit jamais son nom à ses ouvrages.

Œuvres:
De l'Amitié, poème en quatre chants, Amsterdam, 1692.
Entretiens sur les tragédies de ce temps, Paris, 1675.
Entretiens sur les contes des fées et sur quelques autres ouvrages du temps, Paris, 1698
Réflexions sur les défauts d'autrui, Paris, 1691.
Sentiments critiques sur les Caractères de La Bruyère, Paris, 1701.
Sur ma vieillesse, stances, 1727.