Carmen Navarra Pruna (1933) - Mujer tejiendo en la terraza

00sinds 19 jul. '25, 05:03
€ 1,00
Deel via
of

Beschrijving

Signé par l'artiste en haut

L'état de conservation de la peinture est bon

The work is presented framed

Dimensions de l'oeuvre : 46 cm de hauteur x 38 cm de largeur.

Dimensions du cadre : 58 cm de haut x 49 cm de large.

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Biographie de l'artiste :

Cuenta Navarra Pruna que, en busca en su memoria del momento de su primera experiencia con el dibujo, lo encuentra desde siempre, en sus reminiscencias, como si fuera algo inherente e inseparable de su ser. Desde muy joven, sobresale en ella su imaginación, creatividad e inquietud. Confiesa que, asistiendo a la escuela en S. Justo, siempre fue la elegida para realizar pequeños trabajos de dibujo e ilustración, y nada le causaba mayor satisfacción que dibujar, escribir, crear e imaginar. Sus preferidos de aquellos años infantiles eran personajes de cuentos de hadas, príncipes y princesas —que era lo que en aquella época se estilaba— y dedicó a ellos muchas de sus horas.

À 11 ans, elle remporte un premier prix national organisé par une maison d'édition sur l'illustration de contes, et pour autant d'imagination, le prix est une machine à coudre ; c'était l'après-guerre ; ce fut son premier succès et en même temps sa première grande déception, car le deuxième prix était un vélo, qu'elle désirait tant ; cela l'a un peu marquée, car elle s'en souvient encore...

Il y eut une autre étape ultérieure où elle dessinait des images de Vierge et d'Ange, ce qui l'a conduite à travailler dans l'une des plus importantes maisons d'édition de Noël du pays — Luis Talleda — et elle s'y est consacrée pendant près de trente ans. Alors que son plus grand souhait aurait été de pouvoir fréquenter une bonne École des Beaux-Arts et d'apprendre beaucoup, elle a dû se contenter de continuer à travailler en autodidacte. Les moyens pour sa formation n'étaient pas abondants, et à l'époque, une fille ne pouvait pas se déplacer librement ; il n'y avait pas de possibilités d'études nocturnes, l'heure d'arrivée à la maison était strictement réglementée et il n'y avait aucune ouverture possible. Cependant, elle a toujours dessiné en tout moment ; même durant la jeunesse de ses enfants, elle savait dégager et trouver des heures pour sa vocation... le dessin.

C'est une excellente dessinatrice qui méprise la facilité, la facilité stérile, ressentant, lorsqu'elle peint, le plaisir et en même temps la douleur tourmentée que devaient éprouver les grands maîtres de la peinture d'autrefois. Elle dit—elle peint—pour sa satisfaction; pour cette joie intime que l'on ressent en surmontant des difficultés; pour le plaisir que la « torture de peindre » produit, en mettant tout son effort à cela. Elle ne s'est formée, pictóriquement, dans aucune école, sa formation étant totalement autodidacte. Dans ses dessins et ses pastels, elle honore le illustre nom qu'elle porte. Malgré l'absence de lien familial proche avec le peintre Pedro Pruna, l'arrière-grand-père de Carmen était du même village de Mataró que le père du peintre; elle s'est toujours considérée comme une admiratrice, disciple et parente du grand peintre. Il y a quelque chose dans ses dessins — comme antécédent — de son homonyme et lointain parent.

Elle est l'une des dessinatrices qui suscitent le plus d'intérêt actuellement, alors que l'importance du dessin correct et soigné est si peu reconnue ; en ces temps de modernités, d'extravagances et de chaos avant-gardistes où se réfugient — sauf rare exceptions — ceux qui ne savent pas dessiner.

Zoekertjesnummer: a152534247