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Desiderius Erasmus Rotterdamius / Nicolas Gueudeville -
10sinds 16 jul. '25, 05:00
€ 28,00
Beschrijving
Desiderius Erasmus Rotterdamius / Nicolas Gueudeville : L'éloge de la folie, traduit du latin d'Érasme, par M. Gueudeville. Nouvelle édition, revue & corrigée sur le texte de l'édition de Bâle. Et ornée de nouvelles figures. Avec des notes. Zonder plaats. 1771. 8o : (6,XXIV)222 p. Origineel leder met goudversiering. Kneep voorplat iets ingekerfd. Hoekjes licht gebogen / afgesleten. Binding goed. Papier stevig, hier en daar een vlekje. Compleet met de 13 platen en 2 vignetten.
Réf. bibl. : Vander Haeghen I, p.127.
Nicolas Gueudeville, né en 1652 à Rouen et décédé en 1721 à La Haye, était un moine bénédictin retiré qui devint journaliste français, pamphlétaire, traducteur, historien et écrivain.
Ce précurseur du socialisme de Rousseau, surnommé le "soldat inconnu des Lumières", conquit toute l'Europe de son temps par son comportement et ses écrits audacieux, avant de tomber dans l'oubli.
Nicolas Gueudeville, fils d'un médecin de Rouen, entra dans la congrégation de Saint-Maur à l'âge de dix-sept ans, dès qu'il eut terminé ses premières études, et prononça ses vœux dans l'abbaye de Jumièges le 8 juillet 1671. Il commença à se distinguer dans la prédication, lorsque son esprit d'indépendance et la *peculiarité* de ses opinions sur des sujets des plus respectables provoquèrent les reproches de ses supérieurs. Afin d'éviter les punitions qui lui seraient infligées, Gueudeville décida de fuir, ce qu'il fit en grimpant aux murs de son monastère. En 1689, il trouva refuge en Hollande, adopta le calvinisme et s'établit à Rotterdam. En 1691, il épousa Marie Blèche, avec qui il eut quatre enfants, et se subvint en gérant une pension et en enseignant le latin. Il eut quatre enfants.
En 1699, il a déménagé à La Haye, où il fréquentait Jacques Basnage et Pierre Bayle, dont le Dictionnaire historique et critique lui aurait été d'une grande utilité. Parce qu'il écrivait avec beaucoup de facilité, il envisagea d'utiliser sa plume et rédigea anonymement un magazine satirique, l'Esprit des cours de l'Europe, qui était très populaire en raison des éléments satiriques qu'il contenait contre le pape, l'église catholique et la cour de Louis XIV. Ainsi, Claude Brossette écrivait à Nicolas Boileau : « Vous ne souhaitez donc pas que je vous envoie l'Esprit des cours d'Europe ? Je suis d'accord avec vous sur le fait que l'auteur est extraordinairement intelligent ; mais que diriez-vous si vous aviez vu les quatre premiers mois de cette année ? La France et la religion catholique y sont presque autant maltraitées [...] Serais-je bien loin de votre opinion, monsieur, si je disais que l'auteur, à en juger par ses œuvres, a beaucoup d'humour... »}**.**
Après que l'ambassadeur français ait été banni, Gueudeville évita cela en renomant son journal Nouvelles des cours d'Europe après son départ. Ce journal, publié de 1699 à 1710 et jouissant d'une popularité considérable, se compose de dix-huit volumes en format duodecimo.
Il a publié un nombre assez important d'œuvres dans tous les genres, dans lesquelles il intégrait souvent ses propres idées. L'une d'elles, une critique de Télémaque, a rencontré un grand succès.
En 1705, il réécrivait à la demande de son éditeur trois œuvres très populaires du Baron de Lahontan, qui étaient apparues deux ans plus tôt. Dans Les Nouveaux Voyages, il ajouta des détails coquins à la Lettre II et étendit le récit de l'expédition vers la Rivière Longue à un point tel que sa longueur doublait presque avec ce qu'on appelait des "blagues" humoristiques. Il toucha à peine le texte des Mémoires, mais modifia en grande partie les Dialogues avec un Sauvage, ce qui en fit un pamphlet pré-révolutionnaire, dont Lichtenberger considérait qu'"le travail de Nicolas Gueudeville en termes de date, de clarté et de force est véritablement original". Lahontan nia catégoriquement cette falsification. Dans la préface, Gueudeville (ou l'éditeur) explique qu'il a supprimé les Voyages de Portugal et Danemark parce que "le Baron de Lahontan n'est pas suffisamment nécessaire pour fatiguer les hommes avec ce qui le concerne personnellement dans ces deux relations, et en ce qui concerne ce qu'elles contiennent de plus, rien n'est mieux connu".
Il a publié plusieurs traductions, dont une traduction libre de l'Utopie de Thomas More, dans laquelle, selon lui, les véritables causes du malheur humain étaient dévoilées : « Possession, avidité, ambition, ces trois fléaux de la société civile, ces trois chiffres qui tourmentent la race humaine, ne se trouvent pas dans l'Utopie."
Il a également traduit le Grand Théâtre historique universall (Leiden, 1703, 5 volumes en folio), une traduction libre d'une œuvre allemande d'Imhof, Atlas historique, ou Nouvelle Introduction à l'histoire, avec un supplément de Limiers (Amsterdam, 1713-1721, 7 volumes en folio). Dans le volume VI, il a intégré des données sur le Canada tirées des œuvres de Lahontan, dont il avait fabriqué une falsification en 1705 pour les frères L'Honoré à La Haye.
Il a traduit du latin en français:
La noblesse et la supériorité du sexe féminin, avec une traduction
L'instabilité et la vérité des sciences d'Henri-Corneille Agrippa (Leiden, 1726, 3 volumes in-8)
Et la Louange de la folie d'Érasme (Leiden, 1713, in-12),
Les Colloques d'Érasme (Leiden, 1710, 6 volumes in-12),
Et les Comédies de Plaute (Leiden, 1719).
Réf. bibl. : Vander Haeghen I, p.127.
Nicolas Gueudeville, né en 1652 à Rouen et décédé en 1721 à La Haye, était un moine bénédictin retiré qui devint journaliste français, pamphlétaire, traducteur, historien et écrivain.
Ce précurseur du socialisme de Rousseau, surnommé le "soldat inconnu des Lumières", conquit toute l'Europe de son temps par son comportement et ses écrits audacieux, avant de tomber dans l'oubli.
Nicolas Gueudeville, fils d'un médecin de Rouen, entra dans la congrégation de Saint-Maur à l'âge de dix-sept ans, dès qu'il eut terminé ses premières études, et prononça ses vœux dans l'abbaye de Jumièges le 8 juillet 1671. Il commença à se distinguer dans la prédication, lorsque son esprit d'indépendance et la *peculiarité* de ses opinions sur des sujets des plus respectables provoquèrent les reproches de ses supérieurs. Afin d'éviter les punitions qui lui seraient infligées, Gueudeville décida de fuir, ce qu'il fit en grimpant aux murs de son monastère. En 1689, il trouva refuge en Hollande, adopta le calvinisme et s'établit à Rotterdam. En 1691, il épousa Marie Blèche, avec qui il eut quatre enfants, et se subvint en gérant une pension et en enseignant le latin. Il eut quatre enfants.
En 1699, il a déménagé à La Haye, où il fréquentait Jacques Basnage et Pierre Bayle, dont le Dictionnaire historique et critique lui aurait été d'une grande utilité. Parce qu'il écrivait avec beaucoup de facilité, il envisagea d'utiliser sa plume et rédigea anonymement un magazine satirique, l'Esprit des cours de l'Europe, qui était très populaire en raison des éléments satiriques qu'il contenait contre le pape, l'église catholique et la cour de Louis XIV. Ainsi, Claude Brossette écrivait à Nicolas Boileau : « Vous ne souhaitez donc pas que je vous envoie l'Esprit des cours d'Europe ? Je suis d'accord avec vous sur le fait que l'auteur est extraordinairement intelligent ; mais que diriez-vous si vous aviez vu les quatre premiers mois de cette année ? La France et la religion catholique y sont presque autant maltraitées [...] Serais-je bien loin de votre opinion, monsieur, si je disais que l'auteur, à en juger par ses œuvres, a beaucoup d'humour... »}**.**
Après que l'ambassadeur français ait été banni, Gueudeville évita cela en renomant son journal Nouvelles des cours d'Europe après son départ. Ce journal, publié de 1699 à 1710 et jouissant d'une popularité considérable, se compose de dix-huit volumes en format duodecimo.
Il a publié un nombre assez important d'œuvres dans tous les genres, dans lesquelles il intégrait souvent ses propres idées. L'une d'elles, une critique de Télémaque, a rencontré un grand succès.
En 1705, il réécrivait à la demande de son éditeur trois œuvres très populaires du Baron de Lahontan, qui étaient apparues deux ans plus tôt. Dans Les Nouveaux Voyages, il ajouta des détails coquins à la Lettre II et étendit le récit de l'expédition vers la Rivière Longue à un point tel que sa longueur doublait presque avec ce qu'on appelait des "blagues" humoristiques. Il toucha à peine le texte des Mémoires, mais modifia en grande partie les Dialogues avec un Sauvage, ce qui en fit un pamphlet pré-révolutionnaire, dont Lichtenberger considérait qu'"le travail de Nicolas Gueudeville en termes de date, de clarté et de force est véritablement original". Lahontan nia catégoriquement cette falsification. Dans la préface, Gueudeville (ou l'éditeur) explique qu'il a supprimé les Voyages de Portugal et Danemark parce que "le Baron de Lahontan n'est pas suffisamment nécessaire pour fatiguer les hommes avec ce qui le concerne personnellement dans ces deux relations, et en ce qui concerne ce qu'elles contiennent de plus, rien n'est mieux connu".
Il a publié plusieurs traductions, dont une traduction libre de l'Utopie de Thomas More, dans laquelle, selon lui, les véritables causes du malheur humain étaient dévoilées : « Possession, avidité, ambition, ces trois fléaux de la société civile, ces trois chiffres qui tourmentent la race humaine, ne se trouvent pas dans l'Utopie."
Il a également traduit le Grand Théâtre historique universall (Leiden, 1703, 5 volumes en folio), une traduction libre d'une œuvre allemande d'Imhof, Atlas historique, ou Nouvelle Introduction à l'histoire, avec un supplément de Limiers (Amsterdam, 1713-1721, 7 volumes en folio). Dans le volume VI, il a intégré des données sur le Canada tirées des œuvres de Lahontan, dont il avait fabriqué une falsification en 1705 pour les frères L'Honoré à La Haye.
Il a traduit du latin en français:
La noblesse et la supériorité du sexe féminin, avec une traduction
L'instabilité et la vérité des sciences d'Henri-Corneille Agrippa (Leiden, 1726, 3 volumes in-8)
Et la Louange de la folie d'Érasme (Leiden, 1713, in-12),
Les Colloques d'Érasme (Leiden, 1710, 6 volumes in-12),
Et les Comédies de Plaute (Leiden, 1719).
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